Event 1: Le mot manquant (Groupe 3)

Je continue donc mon avancée dans le tunnel ou je me suis engagé quelques minutes plus tôt, ayant comme seule lumière la phosphorescence des gravures sur les murs qui m’entourent. Je m’arrête de temps en temps afin d’observer attentivement les bas-reliefs et les écritures des fresques murales, espérant dénicher la moindre information pertinente mais pour l’instant je n’ai absolument rien trouvé qui pourrait être utile. Ma pauvre petite Carapuce reste cramponnée à moi mais j’ai finalement réussi à la calmer en lui fredonnant un petit air doux. J’ai eu tellement peur pour elle et moi lorsque toute la pièce s’était mise à trembler… je croyais que nous allions y rester tous les deux! Néanmoins tout ceci était du passé, mais je ne savais pas ce que ces ruines pouvaient me réserver encore comme piège ou autre mécanisme dangereux.

Au bout de plusieurs minutes de marche, je débouche à une intersection de tunnels : l’un d’eux continue tout droit et l’autre m’oblige à tourner vers la droite. Je soupire de désespoir… comment saurais-je quel passage est celui que je dois prendre? Et si jamais je me perdais à tous jamais à l’intérieur de ces ruines maudites? Je me mets alors à chercher des informations sur les murs tout autour de moi! Peut-être y aura-t’il des informations qui me diront ou débouche l’un ou l’autre des tunnels? Malheureusement mes recherches demeurent encore infructueuses et, commençant à être pris de panique, je m’écroule au sol en me laissant glisser sur un mur et, les yeux pleins d’eau, je tente de calmer ma respiration, me disant que c’est ainsi que nous allions mourir… perdu dans des satanées ruines. Puis, alors que je commence à me calmer puisque j’acceptais que c’était sûrement la fin, j’entends au loin des bruits de pas. Mais… comment ce peut-il qu’il y ait quelqu’un avec moi dans ce tunnel? Qui était-ce? Ou… qu’est-ce-que c’est? Je ne bouge plus et apeurés, Carapuce et moi attendons en silence de voir de qui il s’agissait…

Quel soulagement devoir qu’il s’agissait de Qazea! Le dresseur que l’officier Payers avait mis en équipe avec moi afin d’explorer les ruines et de rechercher les Pokémons volés! Mais comment avait-il fait pour se rendre de mon côté des ruines? J’imagine que le tunnel qu’il avait emprunté menait vers la salle ou il avait entré en premier! Peu importe, pris d’une immense joie de voir que nous allons finalement peut-être nous en sortir indemne, je dépose Carapuce un instant avant de foncer vers Qazea et de le serrer dans mes bras!

-Tu ne peux pas savoir comment je suis heureux de te voir! J’ai tellement eu peur tout a l’heure! Toute la pièce s’était mise à trembler et la porte s’était refermée et je croyais que c’était la fin et la gravure s’est alors défaite pour dévoiler… le... chemin...

Je réalise alors que je le serre encore contre moi… Pauvre gars! Je le connais à peine et je lui saute carrément dessus! En rougissant, je relâche mon étreinte et je m’éloigne un peu pour aller récupérer Carapuce et la reprendre dans mes bras. Qazea m’explique alors ce qui lui est arrivé et je constate qu’il a vécu sensiblement la même chose que moi de mon côté.

-Je vois… donc il ne sert à rien de passer par le chemin d’où tu es venu… le seul chemin possible est donc d’aller par la… dis-je en pointant le chemin qui continuais tout droit.

Qazea et moi commençons donc à emprunter ce nouveau chemin. J’avais envie de discuter avec lui mais la nervosité et la gêne me laissait muet comme un Magicarpe. Nous continuons à marcher pendant de longues minutes lorsqu’une nouvelle secousse se fait ressentir dans le tunnel tout entier, m’immobilisant, transit par la peur. Instinctivement, alors que je tenais Carapuce avec mon bras gauche, ma main droite s’agrippe à la première chose qui se trouvait près de moi : Qazea. Une fois la secousse terminée, je relâche encore le jeune homme. Malaise! Je suis tellement gêné! Nous continuons encore notre route lorsque finalement, quelques mètres plus loin, nous apercevons deux types étendus sur le sol des ruines.

-Mais… qui sont-ils?

- Ce sont les voleurs de Pokémons. Je les avait identifiés sur les caméras de surveillance du centre Pokémon. Le soucis c'est que j'ignore pourquoi ils sont là, ni dans cet état et encore moins où sont les Pokémons volés. Une piste de votre côté?

Dit l’officier Payers en arrivant et en leur passant les menottes. Bien, il répondait à ma question : il s’agissait des deux voleurs de Pokémons. Cependant, toujours aucune trace des Pokémons volés. Je lis la gravure luminescente mais, encore troublé par tous les événements survenus aujourd’hui, mon cerveau ne semble pas déchiffrer l’indice qui se trouvait devant moi. Je regarde alors Qazea.

-Comprends-tu quelque chose, Qazea?

Je me devais de continuer mon avancée, quoi qu'il en coûte. Je ne pouvais pas me permettre de me laisser mourir avec salamèche. Je l'avais d'ailleurs remis dans sa pokéball pour éviter tous dégâts supplémentaires. Je ne voulais pas qu'il souffre ou encore qu'il soit terrorisé. Après une petite demie-heure, deux intersections se firent devant moi : une me disait d'aller à droite tandis que l'autre me demandait de tourner. Je soupirais de désespoir. Je n'aimais pas devoir prendre des décisions, encore plus si elle pouvait faire atteinte à mon epérance de vie. J'optais finalement pour le chemin de droite. Après quelques minutes de plus, j'arrivais au bout du tunnel, et… Je vis mon camarade, Mickaël, celui avec qui je devais trouver les pokémons volés ! Ainsi donc, cette intersection reliait les deux batiments entre eux… Super, nous ne serons pas trop de deux pour continuer notre exploration !

Il me sauta littéralement dessus. Il me fit une accolade tout en m'expliquant qu'il était ravi de me voir, qu'il avait eu peur, et il m'expliqua ce qu'il avait subit. E le vus rougir lorsqu'il réalisa qu'il ne m'avait pas encore lâché. Je lui expliquais à mon tour que ce que j'avais subis ressemblait énormément à sa propre épopée. Il conclut donc en me disant que le seul chemin possible était celui qui allait tout droit. Je le sentais nerveux et gêné de ce qui c'était passé tout à l'heure. Cela ne me gênait pas pour ma part, j'aimais le contact humain et je comprenais sa réaction de peur. La marche commençait à être longue et je me demandais si ce chemin avait une fin. Un peu plus tard, une nouvelle secousse retendit. Le jeune homme s'aggripa une nouvelle fois à moi et je ne pus cette fois-ci de lui lancer une pique.

- Je ne me savais pas si irrésistible !

Quelques mètres plus loin, des personnes étaient allongées au sol. Mon ami me demanda qui ils étaient. L'officier Payers nus rejoint et nous expliqua qu'il s'agissait des voleurs de pokémon tout en leur passant les menottes et nous demanda si nous avions une piste. Je lui explique ma théorie.£

- Oui… Je pense qu'un puissant pokémon règne ici. Une puissance inexpliquée. Cette alphabet ancien… Je les connais. Ce sont de pokémons ancestraux nommés les zarbi. Et ils nous parlent… Cet endroit sera notre tombeau, je suppose que vous avez vu cette phrase. Et là, sur le mur… C'est marqué que les pokémons sont en sécurité ici….

Je me tus quelques secondes et repris, en parlant cette fois-ci à la puissance divine qui potégeait cet endroit, en criant.

- Nous aussi, nous cherchons à sauver les pokémon !