Camomille

• NOM DU POKEMON : Camomille
• SEXE : Masculin
• ÂGE : Adulte
• REGION : Jotho
• TAILLE/POIDS : 1m / 28 kg
• CAMP (facultatif): Neutre, mais désapprouve la team rocket
• APPARENCE : plus petit que la moyenne, yeux émeraude, porte souvent une sacoche et/ou un chapeau de médecin, ainsi qu’une love ball en collier. J’ai plusieurs cicatrices aux bras, marques de morsures et griffures, qui restent discrètes tant que je garde les bras le long du corps.
• ORIGINE DE L'AVATAR : Dessin animé




Je suis de ceux qui aident les gens. Sans raison, sans rien attendre en retour, juste parce que je les vois souffrir.
Certains diraient que c’en est maladif, et j’aurais peine à leur donner tort. Alors quand je me retrouve face à des créatures qui semblent vivre une agonie éternelle, comprenez qu’il m’est difficile de les ignorer.
Mais que pourrais-je face à ça ? À part risquer une nouvelle blessure. C’est ce qu’on me répète sans arrêt. Pourtant, cela ne cesse de tourner dans ma tête. D’autant plus aujourd’hui que je vis seul, comme un spectre errant de blessés en blessés entre deux centres Pokémon.  

J’aime la compagnie. Humains comme Pokémon. J’aime les voir sourire, les sentir heureux, rassurés. Cela me rassure moi aussi.

Quand je suis en bonne compagnie, je suis quelqu’un de jovial, qui oublie vite ses problèmes. Et un peu gaffeur, aussi, mais ça il ne faut pas le dire. J’aimerais que chaque jour soit aussi radieux qu’un repas entre amis. Je ne parle pas beaucoup, en revanche j’écoute toujours avec attention.

J’aime bidouiller les choses que je ne comprends pas. Surtout les machines des humains ! Ne me laissez pas dans une pièce avec un ordinateur, je ferai pire que votre dernier né. Ou alors expliquez-moi, et vous aurez une chance que ça n’explose pas.
Jusqu’à récemment, je me sentais bien en ville. Je pouvais m’y balader, aller vers les humains que je devinais dans le besoin, et tout le monde m’accueillait de bon cœur. Aujourd’hui, je ne sais plus où donner de la tête, j’en ai mal au crâne tant les tourments sont dans tous les esprits, et je perçois souvent de mauvaises ondes à mon encontre. Ce doit être lié à mes cicatrices ? Je n’aime pas les montrer. Les gens sont peinés ou inquiets en les voyant, et tout cela me revient comme un boomerang aux antennes.

Pour terminer, je n’en ai pas l’air, mais je suis assez solide. Ou plutôt, tenace ? Oui, c’est mieux ! Ne vous laissez pas tromper par mon côté marshmallow : ce n’est pas moi qui mettrai des patates aux vilains, mais je n’hésiterai pas à rester à vos côtés… qui que vous soyez, d’ailleurs.




Il parait que je viens d’Unys. Peut-être ? Mais je n’en ai jamais vu la couleur.
Je suis né d’un œuf à Kanto, aux côtés d’une jeune infirmière en devenir : Océane. Je l’ai suivi dans ses études durant lesquelles j’ai autant appris qu’elle, jusqu’à ce que l’on puisse rejoindre l’un des nombreux centres Pokémon du pays.

Un peu rapide ? En même temps, tout allait bien ! C’était une dresseuse adorable et attentionnée. Je ne me suis jamais posée la question d’une autre vie, à cette époque, tant j’étais heureux. Des mois durant, nous accueillions les dresseurs de nos grands sourires pour soigner leurs Pokémon et leur permettre de poursuivre ce voyage initiatique si commun. Vous voyez le tableau ? Argenta, Carmin sur mer, Lavanville… Puis Céladopole. Aux environs de 2019. Pire idée de mutation, c’est moi qui vous le dis !
Miraculeusement, Océane s’en est sortie. Et moi aussi, puisqu’elle m’a cloitré dans ma pokeball du début à la fin de l’attaque. Sans elle, j’aurais surement sauté sur les premiers blessés sans réfléchir… et vous devinez la suite.

C’est à cette époque que tout a changé pour nous. D’abord, nous ne nous contentions plus des Pokémon. Avec tous ces blessés, il fallait bien aider les hôpitaux ! Et puis… Ces étranges Pokémon ont commencé à apparaître. Dans ma vie, du moins. Parait qu’ils étaient déjà là ? Moi, ça m’a fait froid dans le dos de les découvrir. Ma dresseuse m’en tenait éloignée, mais je les entendais. Je les sentais. J’entendais leurs coups contre les cages. J’entendais les humains qui débattaient. Et certains qui négociaient. Je crois qu’à cette époque, sans le savoir, j’ai collaboré avec cette horreur.

Océane a réussi à me préserver, à l’époque. Il n’était pas question de se cacher : des gens avaient besoin de nous. Mais nous pouvions au moins faire notre part pour que les habitants de Kanto souffrent un peu moins dans leur quotidien.

Puis les choses se sont améliorées. Un peu. En théorie. Pour les gens normaux.
En pratique ? Je préférais la période rocket. Au moins, j’étais tenu à l’écart. Durant ces quelques années de calme, certains ont eu quelques idées… désagréables. De bonnes idées, hein ! Ce n’est pas moi qui leur jetterais la pierre. D’ailleurs, je n’ai pas hésité un seul instant avant d’accepter. Mais je n’aurais pas cru qu’il serait si difficile de soigner ces Pokémon déjà morts !

Alors on a essayé. De plein façons différentes. Des capacités Pokémon. Des remèdes. Beaucoup de bienveillance. Et même tout un tas de médecines secondaires plus ou moins expérimentales.
Rien n’a jamais marché. On a toujours fini par les abattre, comme le demandaient les gens en charge à cette époque. Déjà que perdre un patient, c’est difficile… Alors les abattre ? Je…

Cela a duré. Bien trop longtemps. De quoi vous rendre fou. Alors j’ai craqué.
Un jour, j’ai refusé qu’on abatte un Caninos Shitai. Je me suis jeté sur lui, désespéré, essayant une à une toutes mes capacités, allant même jusqu’à prendre le Pokémon fou dans mes bras en m’abandonnant d’un vœu soin à sa merci.

À mon réveil, j’avais les bras couverts de bandes, et ma dresseuse en larmes à mes côtés. Quelle ironie… Je voulais soigner ce Pokémon déjà mort… Et en retour, c’est lui qui a failli m’ôter la vie.

J’ai été soigné du mieux possible. Mais d’après le diagnostic d’Océane, que je ne peux qu’appuyer avec mes propres connaissances, cela mettra longtemps avant que je retrouve mon aisance habituelle. Finalement, je n’aurais pas provoqué de miracle. J’aurais juste réussi à m’en éloigner.

Mais vous savez quoi ? Ça va. C’est dur, mais je tiens le coup. Par contre, ceux qui ont décidé de combattre le feu par le feu… en inventant une nouvelle horreur. Eux, ils ont perdu la tête ! Pas question que je touche à ça, moi ! Et Océane était bien d’accord. De toute façon, je ne suis pas combattant, ils pouvaient bien m’ignorer.

C’est après tous ces évènements, et juste avant les prochains drames qu’Océane a fait un choix sans m’en parler. Il n’était plus question pour elle de fuir : elle était trop implantée, trop efficace, trop connue. Et il était trop tard. Les sauveurs venaient d’échouer, les rockets reprenaient le pays à une vitesse inquiétante. Fuir ? Elle se serait faite rattraper avant même de quitter la ville. Par contre, faire transférer une pokeball ailleurs… Ça, ce n’était pas si compliqué.

Je fus réveillé de ma pokeball en plein centre Pokémon, comme c’était le cas la majorité du temps aux côtés d’Océane. Sauf qu’Océane n’était pas là. Et je ne reconnaissais pas les lieux. Ni les gens.

Nous n’étions plus à Kanto, mais à Jotho. J’ignore comment, j’ignore même pourquoi Océane a choisi ce moment. Surement à cause de ma blessure, qui me rendait moins indispensable, puisque moins efficace. Elle a dû craindre qu’on m’envoie à un endroit qu’elle-même n’aurait pas choisi. Faut dire que j’enchainais les bourdes, ces derniers temps…

Et ça n’a pas changé depuis. J’essaye d’aider où je peux, comme je peux. J’ai quelques souvenirs de ma dresseuse dans une bourse, ça m’aide à être accepté au moins dans les centres Pokémon. Reste à espérer qu’elle se porte bien… Et que j’arrive à la retrouver un jour.



• PRÉNOM OU SURNOM : Kiel
• SEXE : Masculin
• ÂGE : 32 ans
• NATIONNALITÉ : Français
• PRÉSENCE : 6 / 10
• Comment nous avez vous connu? En fouillant des tops forumactifs