Event 5: Immaculée conception

**Cooky** Ven 15 Avr - 12:46

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1. Plan de bataille

Date de l'event: 15/04/2016 nuit (in rp)

Le rendez-vous avait été donné aux amis de Mortimer au poste de police de Celadopole. Seuls quelques dresseurs avaient étés retenus pour participer à cette mission : celle de reprendre le contrôle d’un Laboratoire Rocket. Pour dire vrai, Mortimer n’avait volontairement fait appel qu’à deux dresseurs pour rejoindre l’unité qui entrerait dans le bâtiment, plus, c’était prendre un risque inutile.

Le champion d’arène attendait patiemment dans un bureau du poste. Son arrivée en ville s’était faite discrète et de nuit. Il ne fallait pas attirer l’attention sur le préparation de la mission, au risque de tout faire échouer. Le laboratoire devait grouiller d’agents Rocket, mais Mortimer espérait que les scientifiques et civils étaient plus nombreux à l’intérieur que les réels dresseurs de l’organisation. Une tête d’ampoule était toujours plus facile à vaincre qu’un criminel notoire.

Mortimer relisait en silence le dossier de la mission à venir. D’après les sources, il y avait deux agents qui faisaient des rondes jours et nuits aux alentour du bâtiment et armés. Le laboratoire se trouvait tout au nord de la ville, à l’écart de tout, si bien que peu de monde s’aventurait là bas. Ainsi, la présence d’hommes armés n’avait choqué personne, vu que personne n’y mettait les pieds. Pour pénétrer à l’intérieur, Mortimer avait tout prévu. Son équipe d’intervention, composée de cinq hommes de l’unité d’élite de la police, prendraient par surprise les deux gardes à l’entrée, de nuit, et laisseraient les deux dresseurs recrutés entrer les premiers à l’aide d’un badge prit sur les agents Rocket. A partir là, ça se compliquait. Il faudrait se faire discret pour parvenir à gagner le labo où les Pokémons étaient retenus captifs. Mortimer ne disposait que des plans du bâtiment, qu’il fournirait aux dresseurs. Rien d’autre, il faudrait user de l’instinct pour survivre à cette nuit. Le champion n’avait aucune idée de ce qui se tramait à l’intérieur de ces murs, mais il était évident que les Pokémons y étaient maltraités et surement tués pour en faire des Shitai. La raison était amplement suffisante pour entrer en force.

Vous vous demandez surement, pourquoi les autres hommes n’entreraient pas en même temps dans le complexe ? Pourquoi on envoyait deux personnes seules en avant ? Mortimer y avait pensé lui aussi. Mais atteindre le labo principal demanderait de la discrétion et de la finesse, impossible avec autant d’hommes sur le terrain. Le blondinet s’en était remis à sa confiance envers ses camarades. Avec de la chance et de l’intuition, les dresseurs pourraient atteindre le centre du bâtiment et lui transmettre leurs constatations. De là il faudrait aviser, tenter de libérer les Pokémons blessés, mais veiller à laisser les Shitai enfermés, sous peine d’avoir de gros soucis. C’est à ce moment précis que le chef de l’intervention avait prévu de faire intervenir les agents de police, afin de faire diversion et permettre aux dresseurs de libérer les Pokémons plus tranquillement. Le plan ne tenait pas à grand-chose et il y avait beaucoup de paramètres hasardeux. Hélas, pas le choix.

Mortimer jeta un coup d’œil à l’horloge murale. Elle indiquait 17h24, les deux dresseurs qu’il avait recrutés n’allaient plus tarder à présent. Comme pour lui donner raison, la porte s’ouvrit, laissant passer les deux héros du jour. Le champion parvint à esquisser un sourire, mais il était tendu, c’était évident. Dans un coin de la pièce, son Arcanin dormait paisiblement. Il invita ses amis à s’asseoir et se plaça face à eux, à l’autre bout de la table.

- Merci d’avoir répondu à cet appel. J’irais droit au but et je ne vous cacherais rien.
Votre rôle dans cette mission est crucial, une fois à l’intérieur vous serez seuls. Votre unique contact avec moi se fera par micro.

Sur la table, était posé un équipement de pointe composé d’une oreillette discrète et d’un micro minuscule à clipser sur le haut d’un vêtement pour communiquer à distance. Il y avait aussi deux petits boitiers digitaux qui servaient à la fois de cartes et de détecteurs de signe vitaux. Ainsi, si un ennemi se trouvait à moins de 10 mètres de distance, il serait signalé par un point rouge. A cela s’ajoutait deux gilets par balle, une tenue officielle de police sombre (mais pas de casque) et un pistolet à impulsion électrique, le tout en double, pour que chacun ait son équipement. Ca ne rigolait plus et la tension était palpable.

- Nos agents vont vous ouvrir le terrain. Une fois dans le bâtiment, votre mission sera de trouver la salle où sont détenus les Pokémons. Soyez discrets, ce n’est pour rien que nous faisons entrer si peu de monde. Vos Pokémons resteront dans leurs Pokeballs, sauf cas d'urgence. Quand vous aurez trouvé les Pokémons captifs, prévenez-moi, nous ferons diversion pour attirer les Rocket loin de vous et vous laisser le champ libre. Une fois fait, retrouvez nous afin de prendre les membres de l’organisation à revers. Si tout se passe bien, aucun sang ne devrait couler cette nuit. La mission débutera à 00h45 pétante. Soyez prêts dans ce bureau et en tenu un peu avant cette heure, votre équipement restera stocké ici. D’ici là, vous avez quartier libre, tachez juste de ne pas attirer l’attention sur vous et ne parlez pas de votre mission en public, leurs agents sont partout.

Le ton était donné. Mortimer les gratifia d’un dernier hochement de tête et quitta la pièce, les laissant réaliser dans quoi ils avaient fourrés les pieds.

Résumé:
Quartier libre jusqu'à minuit. Rendez-vous dans le bureau de la réunion dans la nuit, en tenue.
Date de la prochaine modération au plus tard: 25 avril 2016.

CODAGE PAR PUPPY SUR LG

**Abby Johnson** Mer 20 Avr - 14:08

Event 5: immaculée conception.

Pas le temps de se reposer, ni de souffler. La lutte contre le mal absolu n’offrait aucun répit à ses soldats. Cela faisait des semaines maintenant qu’Eva ne cessait d’enchainer les missions. Son travail ne lui avait jamais prit autant de temps, si bien qu’elle n’avait pas encore eut l’occasion de défier l’arène suivante. Tous ses projets de Ligue Pokémon étaient repoussés à chaque fois que son téléphone se mettait à sonner, à chaque fois que le devoir l’appelait. Ce jour là ne faisait pas exception à la règle, sauf qu’à l’autre bout du fil, ce n’était pas n’importe qui. Mortimer, le champion d’arène de Mauville, le partisan le plus fervent dans la guerre contre la Team Rocket. Eva avait du mal à y croire. En fait, elle était même septique. D’ordinaire, c’était son chef à Azuria qui la contactait et non un personnage de cet envergure. Mortimer ne s’était jamais caché du camp qu’il avait choisit et prônait au contraire le recrutement en masse. Elle n’avait jamais eut l’occasion de le rencontrer, elle avait juste lu son nom dans divers rapports. Pour cette raison, il apparaissait suspect à Eva qu’il prenne contact avec elle. Il vérifia auprès d’elle qu’elle était bien Ranger, qu’elle avait déjà affronté la Team Rocket dans ses missions, qu’elle était prête à recommencer. Quelle question …

- Evidemment. Mais comment avez-vous eut mon numéro ? C’est mon supérieur qui vous l’a donné ?

Un instant de silence à l’autre bout du fil. Eva vérifia que son téléphone ne s’était pas éteint mais il n’en était rien. La voix de Mortimer résonna de nouveau à ses oreilles.

- Pas exactement non. Mr Lannysser vous a recommandé chaudement. Je l’ai eut au téléphone dernièrement, lui proposant la même mission qu’à vous. Il me fallait un duo et votre nom a fait surface dans la conversation. Cela pose t-il un problème ?

- Non.

Si. L’idée de partir une nouvelle fois en mission avec lui ne lui plaisait guère, elle devait être honnête. Non pas qu’elle ne l’aimait pas, c’était bien tout le contraire même. Elle l’aimait tellement qu’elle voulait le tenir à l’écart du danger et donc de la Team Rocket. Eva ne connaissait que trop bien les façons de faire de Mortimer, si bien qu’elle s’attendait déjà au pire. Pour avoir lu plusieurs rapports à son sujet, elle savait qu’il ne craignait pas les pertes collatérales dans cette guerre. Eva refusait que son compagnon en fasse parti. Hélas, elle n’avait guère son mot à dire dans toute cette histoire. Avec ou sans elle, Archibald semblait confronté lui aussi à l’organisation criminelle. Il l’avait affronté déjà bien avant qu’ils se connaissent, elle ne pouvait rien y faire. Avec ou sans elle, il ferait parti de cette mission, alors autant en être et veiller sur lui, comme lui veillerait sur elle.

- Miss Mayers ? Vous êtes toujours là ?

- Comptez sur moi, je serais là.

Sur ce, elle raccrocha, encore chamboulée parce qu’elle venait d’apprendre. Elle était tiraillée entre deux mondes. D’un côté, l’idée d’une nouvelle mission à haut risque lui donnait envie d’y participer, elle sentait d’ailleurs déjà l’adrénaline dans ses veines. Mais de l’autre … elle avait peur qu’il n’arrive malheur à celui qu’elle aimait. Mortimer était resté vague sur le contenu de la mission, évoquant juste la prise de contrôle d’un bâtiment, plus précisément d’un laboratoire Rocket. Ça s’annonçait chaud.

Le rendez-vous avait été donné à Cédalopole en fin d’après-midi. Elle avait prévu de retrouver Archibald au poste, afin d’être directement sur place. C’est ainsi que vers 17h, un Dracaufeu survola la ville commerciale pour se poser dans le centre, Eva sur son dos. Touchant la terre ferme, la brune rappela son dragon et se mit en marche dans les rues en compagnie de Mentali et Noctali, du jour et de la nuit. Ces deux là ne la quittaient jamais d’une semelle.

Une fois devant le poste, elle fut un peu déçue de ne pas apercevoir son amoureux. Peut-être n’était-il pas encore arrivé, à moins qu’il ne fût déjà à l’intérieur. Eva poussa donc les portes du commissariat afin de vérifier cette théorie. Mais rien. Le hall grouillait de monde, mais il n’était pas visible. Archibald était si reconnaissable qu’elle n’aurait pas pu le manquer, même parmi la foule. Alors qu’elle allait ressortir pour l’attendre, un agent vint à sa rencontre, posant sa main sur son épaule pour l’arrêter.

- Miss Mayers ? Bienvenue à Céladopole, merci d’être venue. Vous pouvez monter au premier étage, Mortimer vous attends dans le bureau, deuxième porte à droite.

Bon. Pour les retrouvailles ça devrait attendre. Un étrange nœud lui nouait déjà l’estomac alors que la mission n’avait pas encore commencée. Nerveuse, elle monta les escaliers, parvint à se perdre dans les couloirs, jusqu’à trouver enfin le bureau en question. Il était là, lui, celui qui faisait battre son cœur plus fort qu’à l’accoutumé. Elle lui sourit, heureuse de le revoir. L’envie la brûlait d’aller dans ses bras, de l’embrasser … mais ils n’étaient pas seuls. Mortimer avait les yeux rivés sur eux. Eva n’était pas dupe, mieux valait taire pour le moment leur relation afin que le champion n’en soit pas informé. D’ordinaire, les supérieurs n’aimaient pas laisser sur le terrain des êtres aussi proche, de peur d’altérer leurs perceptions et décisions. Elle se contenta donc de les saluer tout deux à distance, prenant place sur une chaise aux côtés de son compagnon. Mais c’était trop dur que de l’ignorer. Sous la table, à l’abri des regards, sa main glissa jusqu’à rencontrer la sienne.

Face à eux, Mortimer était imperturbable, énonçant mécaniquement le contenu de la mission. Eva ne s’y était pas trompée, ça allait être tendu. Mentali et Noctali grimacèrent à l’idée de devoir rentrer dans leurs Pokeballs, mais ils n’avaient guère le choix. Devant eux, le matériel à disposition était impressionnant. En temps normal, Eva aurait « kiffée » cette mission et ses risques. Mais là, ça ne faisait que renforcer la boule dans son estomac. Ça ne rigolait pas au vu de l’attirail disponible et Archibald allait être de la partie lui aussi. Les yeux d’Eva s’étaient fixés sur le gilet par balle. « alors là, ça craint ». On ne donne pas un gilet par balle pour une mission de routine. Si Mortimer prévoyait le coup, c’était qu’il savait que les ennemis étaient probablement armés. Eva garda le silence tout le temps de la réunion, trop pensive. Elle se rendait compte que son amour pour Archibald causerait un jour sa perte. S’il devait lui arriver malheur, alors elle ne s’en remettrait pas.

Même lorsque Mortimer eut quitté la pièce, Eva ne su pas quoi dire ni quoi faire, son regard toujours fixé sur l’équipement digne d’un vrai policier. Sa main serrait celle de son compagnon, comme pour le retenir. Elle réalisait à quel point il comptait pour elle et quelle douleur cela pouvait lui causer de le savoir en danger.

Invité Dim 24 Avr - 23:59

Immaculée conception

Céladopole - Soir - Kanto

Le silence qui nous sépare ne dure pas bien longtemps : ce que j'ai pressenti se réalise : elle arrive. Je constate avec une certaine satisfaction que mon travail porte ses fruits. Je parviens désormais à la discerner même à une distance respectable. Eva, mon âme soeur, celle pour qui mon esprit chavire et sombre comme un frêle esquif en pleine mer... Quand la porte s'ouvre, mes yeux la suivent avec cette étincelle de joie pure et céleste, de celui qui ne pouvait espérer meilleure récompense. Elle est finalement venue, oui. Encore une fois, je ne pouvais en être parfaitement certain, mais j'espérais ne pas me tromper. Depuis les semaines précédentes, trop de choses nous lient pour que nous ignorions les pensées qui nous habitent l'un l'autre. Ce regard-là lui est entièrement réservé, et lorsque je me tourne de nouveau vers celui faisant présentement appel à nos services, il n'y en a plus trace. Je suis de nouveau bien neutre et plein du sérieux que requiert la situation. Au vue de ce qui est disposé sur cette table, il est clair que nous ne sommes pas venus pour prendre le thé. Cependant, je ne suis pas tendu le moins du monde : la conversation entre le sieur Mortimer et moi ayant porté ses fruits, je ne juge pas nécessaire de m'y appesantir. J'aurais tout loisir d'en discuter avec ma belle amie si le temps nous en est laissé. En attendant, elle a droit, tout comme moi, à un exposé de la situation en bonne et due forme. J'intègre les informations, et n'exige pour l'instant pas plus de renseignements. Nous les auront en temps utile, et trop en savoir pourrait nous nuire. Il faut parfois jouer de son ignorance. D'ailleurs, le "quartier libre" n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Je souris un peu malgré moi, et garde cet entrain jusqu'à ce que nous soyons de nouveau seuls, Eva et moi, dans ce grand bureau. Je me tourne silencieusement vers elle et ne la quitte plus des yeux. Puis, de but en blanc, je déclare, guilleret :

" J'ignore ce qu'il en est pour vous, mais je conçois qu'il me faille un peu de repos avant cette longue nuit. Que diriez-vous de nous poser dans ce charmant hôtel ? Dès l'heure venue, nous serons presque sur place, juste le temps de nous changer. "

Une proposition parfaitement honnête selon moi. Tout à fait !

**Cooky** Lun 25 Avr - 10:00

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2. Neutralisation

Date de l'event: 15/04/2016 nuit (in rp)

Les heures furent plus ou moins longues jusqu’à la tombée de la nuit. L’équipe d’intervention en avait profitée pour se reposer, sachant qu’elle n’en aurait peut-être pas l’occasion avant le prochain levé du soleil, enfin si tout se passait bien. La tension était à son comble au poste de police et un lourd silence pesait sur l’ambiance générale. D’ordinaire, la vie du poste était rythmée par les coups de téléphones, les cris, les tasses de cafés, les dossiers … mais ce soir là rien de tout cela, à part quelques petits appels de routine pour des scènes de ménages. Les policiers avaient la mine sombre pour la plupart et personne n’osait parler, à part pour répondre aux demandes de la population. Quant-à Mortimer il semblait s’être tout simplement volatilisé. Il ne fut de retour au poste que vers 23h30, peu de temps avant le début de la mission. Son visage était fermé plus que d’accoutumé. Il était en tenu lui aussi, gilet par balle comprit. L’uniforme lui allait drôlement bien d’ailleurs, rendant ce beau blond encore plus séduisant auprès de la gente féminine. Ce n’était plus un ado depuis longtemps mais Mortimer avait prit soudain une dizaine d’années physiquement, le stress des derniers mois devait y être pour beaucoup.

Dans le bureau, les deux « pions » (tel était le nom de code des dresseurs dans la mission), étaient prêts à entrer en action. Mortimer prit soin de vérifier leur équipement et le bon fonctionnement des micros récepteurs avant de les envoyer au casse pipe. Rien ne devait être laissé au hasard. Le moindre souci, y comprit technique, pouvait signifier la mort d’un agent ou d’un des dresseurs. Ce n’était pas une condition acceptable. Mortimer voulait sauver les Pokémons et arrêter cette folie génétique au laboratoire, mais s’il pouvait le faire sans perte humaine, c’était encore mieux. Hélas, lui-même ne croyait pas vraiment à cette fin heureuse. Avec la Team Rocket, il se passerait forcément quelque chose de grave, auquel il n’aurait pas pensé. La vie de l’équipe était entre ses mains, il en avait conscience, il ne devait pas se foirer dans son plan. Rien ne fut laissé au hasard dans le bureau et tant pis pour l’intimité des pions. Une fois le dernier équipement vérifié, Mortimer se redressa et fit face à ses deux recrues.

- Bien, nous allons êtes prêt à partir. Il est 00h45, la mission débute officiellement maintenant. Il nous faudra une vingtaine de minutes pour rejoindre le lieu de l’opération. Nous avancerons à couvert et en silence. Restez près de moi jusqu’à nouvel ordre.

Précédé de son Arcanin, Mortimer sorti du bureau, la crampe au ventre. Il n’en montrait rien, mais il avait réellement peur que quelque chose se passe mal durant la nuit. Il s’inquiétait surtout pour les deux dresseurs qu’il considérait comme des amis. Le trio quitta le poste. Le seul Pokémon présent était Arcanin. Sur ordre de Mortimer, les compagnons des pions avaient du retourner dans leurs Pokeballs afin de ne pas se faire repérer dans le laboratoire.

Dehors la nuit se voulait fraiche et eut tôt fait de réveiller tous les sens. Les dresseurs furent invités à monter à l’arrière d’une voiture banalisée noire. Mortimer monta à la place du mort à côté d’un policier qui était au volant. La voiture roulait sans phare et doucement en dehors de la ville, afin de ne pas attirer l’attention. Le véhicule s’arrêta à bonne distance du bâtiment, caché par la végétation. Il y avait d’autres véhicules, plus imposants, cachés au même endroit. Une vingtaines d’hommes étaient camouflés dans les fourrés environnant, encerclant les lieux. Ils étaient équipés d’un armement lourd à vision nocturne.

Comme prévu, cinq hommes étaient prêts à se lancer à l’assaut des gardes. Le bâtiment lui-même était rectangulaire, immense, d’une surface minimale de 1.000m² et cela rien qu’au rez-de-chaussée. Mortimer et ses deux amis se camouflèrent derrière les arbres, attendant le signal de départ. La petite unité d’élite ne tarda pas à s’élancer en formation serrée et au pas de source vers l’un des gardes qui faisait sa ronde. Il fut neutralisé en quelques secondes à peine, bientôt suivis de son collègue, le tout dans un silence religieux. Pour le moment, tout se passait comme prévu. Mortimer se tourna vers les pions.

- Go.

Simple mais clair. Le trio, accompagné d’Arcanin, s’engagea aussi vite que possible vers le bâtiment. Les hommes de l’élite étaient plaqués contre les murs métalliques de la bâtisse, près d’une entrée secondaire. A leur arrivée, ils tendirent à Mortimer un Pass magnétique qu’il donna lui-même à Archibald Lannysser. Le petit boitier magnétique était accroché au mur, sur le côté de l’entrée. La mission des pions commençait réellement maintenant. Mortimer soupira et leur donna ses derniers conseils.

- Faites bon usage de votre équipement, il est là pour vous seconder. Les capteurs de présences vous avertiront d’un signal lumineux l’arrivée des agents, rappelez vous s’en pour les esquiver. Le laboratoire se trouverait au deuxième étage d’après nos sources. Une fois que vous l’avez trouvé, prévenez-nous. Au moindre souci utilisez vos micros pour communiquer avec moi. Bonne chance.

Le regard du champion se voulait bienveillant. Il avait une entière confiance en ces dresseurs mais ne pouvait pas s’empêcher d’avoir peur pour eux. Si il en avait eut l’autorisation, il leur aurait donné de vrais armes pour entrer là dedans, hélas ce n’était pas autorisé. Il priait que tous s’en sortent vivant avant le levé du soleil. L’attente serait longue pour lui à partir de maintenant. Désormais, ses amis étaient seuls face au danger.

Résumé:
Voyage en voiture banalisée jusqu'au abord du bâtiment. Les deux agents Rockets faisant leur ronde sont neutralisés et un Pass magnétique leur est volé pour vous permettre d'entrée dans le bâtiment par une porte secondaire à l'arrière.
Date limite de réponse: dimanche 8 mai minuit.

Note pour vous aider:

CODAGE PAR PUPPY SUR LG

**Abby Johnson** Lun 25 Avr - 13:20

Event 5: immaculée conception.

Eva lutait contre son désir de faire cette mission seule, sans risquer la vie de son bien aimé. Mais les cartes n’étaient pas entre ses mains et ça ne lui plaisait guère. Eva n’avait aucun contrôle sur cette mission ni aucun droit sur les décisions d’Archibald. C’est lui qui avait fait le choix d’accepter de venir ici, il connaissait les risques, elle devait donc le respecter, même si c’était difficile. Il fallait voir le bon côté des choses, une fois de plus ils étaient réunis et avaient l’occasion de passer du temps ensemble. Ce n’était pas non plus la première fois qu’ils affrontaient la Team Rocket, que ce soit en couple ou individuellement. Pour cette raison, ils avaient de l’expérience et donc de bonnes chances de survivre à la nuit qui les attendait. Il ne fallait pas non plus oublier qu’Eva était réellement passionnée par son métier et pour une fois elle avait l’occasion d’entrer dans la cours des grands, avec un matériel de professionnel. Elle en avait toujours rêvé et ne voulait pas gâcher son plaisir de partir en mission à cause de son amour pour son partenaire. Archibald était grand et plus âgé qu’elle en plus, il était parfaitement en mesure de se débrouiller, surtout que c'était grâce à lui qu'elle était là!

Inconsciemment, elle serrait toujours la main de son compagnon dans la sienne. Il se tourna vers elle, alors qu’elle continuait d’examiner du regard l’équipement et essayait d’imaginer un moment Archibald dans cette tenue de police. Ça devait être quelque chose ! C’est bien connu, l’uniforme ça fait rêver beaucoup de filles. Eva ne faisait pas exception à la règle et se disait qu’Archibald aurait vraiment la classe là dedans. Ça le changerait du tout au tout.
Revenant à la réalité, elle analysa sa proposition, qu’elle jugea parfaite. Se reposer était en effet une bonne chose afin de garder tout leurs sens en éveils et être attentifs au cours de la nuit. Croisant son regard, elle sourit avant de lui répondre.

- Choix judicieux, j’approuve. Je vous suis.

Ne pouvant résister à la tentation, Eva déposa un doux baiser sur ses lèvres. Le retrouver lui procurait à chaque fois la même sensation au creux du ventre.

- C’est toujours un plaisir de vous revoir.

Elle l’aimait profondément, plus que sa propre vie. Le moindre contact avec lui était toujours aussi intense, lui procurant un plaisir et bonheur pur. Jetant un dernier coup d’œil au bureau, Eva quitta la pièce en délicieuse compagnie. La brune garda ses distances jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment éloignés du poste pour ne pas croiser un policier, après quoi, elle agrippa le bras de son cavalier. C’était son habitude et elle ne comptait pas déroger à cette sainte règle. Mentali et Noctali marchaient un peu en arrière, observant la ville et ses milles beautés. Il faisait encore jour et plutôt frais. Il faudrait aussi penser à manger avant de se lancer dans une telle aventure. Mais pour le moment, elle voulait se laisser guider par son bien aimé, profiter de ces dernières heures, profité de lui, de sa présence. Plus rien n’existait une nouvelle fois pour ce temps qui leur était accordé. A l’hôtel, ils auraient tout le loisir de se retrouver et de puiser en eux les ressources nécessaires avant le combat. Eva avait hâte d’y être, de pouvoir relâcher la tension et sa surveillance, de s’abandonner dans ses bras.

Ils ne mirent d’ailleurs pas bien longtemps pour arriver à l’hôtel. Eva en profita pour prendre une bonne douche et souffler un peu. La nuit s’annonçait longue et pénible pour eux. Hélas, le temps fut bien trop court pour profiter réellement du moment. Avec le repas et les quelques heures de sommeil (pour la forme), l’heure fatidique avait approché à grand pas. Ainsi, à 23h, ils rassemblèrent leurs affaires afin de regagner le poste de police.

Un silence religieux régnait en ce lieu, donnant la chair de poule. La tension avait monté d’un sacré cran depuis l’après-midi. Eva elle-même avait bien du mal à parler, se concentrant sur la mission qui les attendait. Personne ne vint les déranger dans le bureau, les laissant se changer à leur guise. Eva n’avait jamais eut l’occasion de porter un gilet par balle et la brune devait avouer que cela lui procurait un drôle de sentiment de puissance. Cette mission serait un tremplin à sa carrière et cela, elle le devait à Archibald.

- Merci d’avoir parlé de moi à Mortimer. Je n’aurais raté cela pour rien au monde.

Le devoir avant tout, Eva ne s’en était jamais caché. Son métier de Ranger était la priorité, bien avant ses propres intérêts. L’enjeu était crucial, des Pokémons étaient torturés et tués dans ce laboratoire, il était grand temps de mettre un terme à cette barbarerie sans nom. Il lui fallu plusieurs minutes pour enfiler l’uniforme et s’équiper du micro et oreillette. Les choses sérieuses allaient commencer.
En voyant Archibald, Eva n’en revenait pas : il était méconnaissable sans son costume. Elle ne l’avouerait bien sure jamais, mais elle le trouvait encore plus séduisant vêtu de la sorte. Cela renforçait encore sa virilité. Étrangement, ses craintes s’atténuèrent à cette vision. Archibald donnait l’air de quelqu’un de sure de lui, de fort. Seule sa canne le trahissait en cet instant.

- Nous voila prêt à affronter notre destin.

Eva était prête, plus que jamais. A l’heure convenue, Mortimer revint les chercher et ensemble, la petite troupe embarqua à bord du voiture, direction le nord de la ville. Celadopole de nuit n’avait rien à voir, les lumières se voulaient magiques. Cette vision de l’humanité était peut-être la dernière qu’Eva aurait, elle en avait conscience. Y aurait-il un lendemain pour elle et son amour ? …

Une fois sur place, tout se passa très vite. Il ne fallait pas se faire repérer ni donner l’occasion aux agents Rocket de donner l’alerte. Ils furent neutralisés par l’unité d’lite avec une efficacité redoutable. Eva enviait leurs capacités au combat. Au pas de course, ou presque, ils gagnèrent la porte arrière du bâtiment et le pass magnétique fut remis à Archibald. Le champion d’arène leur donna ses dernières instructions avant de les abandonner à leur sort. La Ranger pouvait sentir l’adrénaline parcourir son corps, son cœur battait plus fort, elle se sentait parfaitement réveillée même à cette heure nocturne. La porte s’ouvrit, la belle jeta un coup d’œil à son capteur de vie, rien à signaler. Longeant le mur sur sa droite, elle pénétra à l’intérieur du bâtiment et la porte se referma derrière eux. Ils étaient seuls maintenant. A partir de là, inutile de parler, cela pourrait trahir leurs présences. Si les Pokémons se trouvaient à l’étage alors il fallait trouver l’escalier. Il devait probablement être au centre du bâtiment ou pas loin de l’entrée, c’était typique des bâtisses de ce genre et cette époque, pour le côté pratique de la chose. A moins que l’architecte ne soit complètement débile, c’était possible aussi.

Sans s’en rendre compte, Eva avait prit les devants, trop habituée à ce genre de mission, même si aucune n’avait été aussi dangereuse que celle-ci. D’un signe de la main, elle indiqua à Archibald de la suivre. Devant eux s’étendant un long couloir, avec deux portes visibles le long du même mur. Il fallait gagner la prochaine intersection pour avoir un autre angle de vu, le tout à pas de loup. Le plus grand danger était qu’une porte s’ouvre, elle en avait conscience. Les couloirs pouvaient aisément êtres surveillés grâce au capteur de vie, mais pas l’intérieur des pièces. Bref, il ne fallait pas trainer là.

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Action d'Eva: Elle incite Archibald à prendre le couloir de droite en entrant, pour gagner la prochaine intersection et avoir un autre angle de vue. Elle veux trouver l'escalier.

Invité Lun 9 Mai - 0:07

Immaculée conception

Céladopole - Soir - Kanto

Sur le chemin de l'hôtel, qui demeurait au centre-ville, les feux de Céladopole nous éclairent, tour à tour froids et chauds, doux ou criards. Je regarde le visage d'Eva qui se pare successivement de toutes les couleurs du prisme. Étrange. Fascinant. Grisant ? Pardi oui... Je n'aurais pas cru pouvoir ressentir tant d'amour un jour. Quel taux d'improbabilité ! Nous cheminons côte à côte dans la foule urbaine qui se hâte à la tombée de la nuit. L'air est doux, la température fort appréciable. Au fond, rien ne laisse présager de l'agitation qui suivra cette soirée nonchalante. Notre nuit ne va certainement pas être bien reposante, mais, présentement, je n'en ai cure. Le centre de ma nouvelle vie est ici, là, juste à mes côtés. Seth s'est effacé de nouveau, comprenant sans un mot que mon attention est ailleurs...

" C’est toujours un plaisir de vous revoir. "

Si elle ne l'avait pas dit, ses yeux l'auraient fait pour elle. Les miens d'ailleurs ne se lassent toujours pas de s'en imprégner, jusqu'à plus soif.

" C'est toujours un plaisir que de vous faire plaisir. "

Ma main se referme légèrement sur la sienne et je lui souris, complice. Nous paraissons désormais ce que nous sommes aux yeux de tous : un couple heureux. Et au diable toutes les médisances, elles ne sont que jalousies ou incompréhension pour moi. Rien qui ne soit légitime. Je me suis libéré. Ou plutôt, Eva m'a libéré de ce carcan qui me faisait m'arrêter au seuil d'un bonheur que je n'avais qu'entraperçu. Je sais que sa profession l'éloignera encore. Je sais aussi que ma quête n'est pas nécessairement la sienne : nous nous séparerons... mais ce sera pour mieux se retrouver, n'est-ce pas ? Je l'espère.

Je vois à peine le paysage, tant mes pas sont légers et mon esprit accaparé par l'idée de lui être agréable. Je la conduis à l'hôtel que j'avais repéré : un magnifique immeuble, de style ancien, trônant près de l'énorme centre commercial qui fait une grande partie de la renommée de Céladopole. A l'accueil, on nous cède volontiers une chambre pour la nuit. C'est bien la première fois que je me permets de réserver à l'hôtel... sans même me préoccuper du prix ! Mais pour Eva, rien n'est trop beau. En eussé-je les moyens, je lui aurais offert bien mieux.

L'envie de me reposer n'est pas aussi forte que celle de la garder entre mes bras. D'embrasser ce discret carré de peau parfaite à la base de son cou. Que dire ? Sinon que ces heures volées, comme celles d'un condamné avant l'échafaud, ont un goût de paradis retrouvé ? Une trop brève éternité. Mais quelle éternité...

L'envie de l'entourer de mes bras et de rester ainsi, statufié pour toujours, nos deux âmes en communion. Sauf qu'en l'état actuel des choses, rester enlacés n'était pas envisageable : nous avions une mission, dans moins d'une demi-heure à présent. Adieu donc, moments de retrouvailles. Il est des devoirs qui dépassent les seuls désirs des êtres... L'heure tourne sans que l'on puisse réellement s'en rendre compte. C'est donc à contrecœur que je quitte notre chambre, sachant bien au fond de moi que nous n'étions pas près d'y remettre les pieds. Dehors, la ville s'est faite silencieuse : seules les rumeurs des bars et autres lieux branchés hantent encore les rues presque désertes. Nos deux silhouettes filent le plus discrètement possible jusqu'au poste de police, où nous retrouvons, comme cela a été prévu, nos effets, prêts. Tout est comme si nous n'avions pas bougé de cette pièce : à l'exception de nos coeurs, rien ici n'est différent. Est-ce une bonne chose de s'attacher ainsi à un autre être ?

La pensée me vient, unique, perçante. Douloureuse. Oui, je n'ai que trop conscience de ce qui pourrait advenir si les choses tournent mal. Suis-je responsable ? Tout à fait. Dois-je me blâmer ? Peut-être. Mais j'ai pris ma décision, et qu'elle me haïsse pour cela. Je l'aimerai tout de même. Parce que j'ai décidé, bien avant de venir ici, bien avant de venir en aide à Mortimer, que je l'aimerai. Elle. Cependant, je ne peux pas considérer seulement l’égoïsme que ce bonheur fait germer en moi. Je n'ai jamais été ainsi. On ne se refait pas en un jour, donc. Autant tenter de reconstruire cette ville en une seule nuit. Alors je souffre en secret, je saigne de devoir sacrifier un amour si récent et si prometteur, dans le cas, de plus en plus probable, où notre mission nous mènerait sur des sentiers indicibles. Mieux vaut que je me reporte sur les vêtements qu'il me faut enfiler. Je ne crains plus son regard maintenant : j'en viens presque à guetter son regard. Et ne prive pas d'espionner sa gracieuse silhouette de l'autre côté du bureau. Que penser, sinon qu'Eva est faite pour porter cette tenue d'arme, qui lui confère une autorité d'autant plus charmante ? Que je sois donc voleur, bandit ou criminel, pour me faire appréhender par si terrifiante créature !

Enfiler cette tenue est l'un des défis les plus inattendus de ces dernières années. Non pas que les vêtements me soient inconnus : rien de bien sorcier. En revanche, l'équipement ne m'est en rien familier, et je dois m'y reprendre à trois fois avant de parvenir à accrocher correctement l'arme à la ceinture. Par les quatre éléments, heureusement que le ridicule ne tue pas... Je remercie Seth pour son aide : une longue caresse, un échange silencieux. Il ne m'en veut pas. Nous devons nous soutenir l'un l'autre...

Je me sens légèrement à l'étroit dans cette tenue. Contrairement à mon fidèle costume, elle n'est pas sur-mesure, et le prêt-à-porter des gendarmes est ce qu'il est... Je tire un peu sur la cravate et referme le gilet : est-ce que je fais vraiment illusion ? J'en doute. Mieux vaut laisser Eva gérer les situations de crise. Après tout, n'est-ce pas son métier ? Je ne ferais que me ridiculiser à jouer les policiers tandis que je n'ai rien de l'un d'entre eux, sinon le plumage temporaire ! Je ne peux retenir une caresse, discrète sur le côté de son cou. Mes yeux parlent pour moi.

" Nous voila prêt à affronter notre destin. "

Je hoche la tête : je ne souris ni ne ris plus, à présent. En vérité, je me concentre. Pieds encrés au sol, j'inspire en silence, longuement et ferme les yeux. Je me recentre et sens l'aura d'Eva près de moi. Je la sens tendue, fébrile. Elle me déteint dessus. Je lutte pour conserver ma neutralité. Autour de nous, c'est un maelström invisible et silencieux : je pourrais presque palper toutes ces énergies tant elles sont intenses et chaotiques... Seth se hérisse. Nous ne sommes même pas encore parvenus en bas et j'ai déjà de mauvaises impressions. Je laisse ma main se refermer sur la Pokéball qui m'accompagne : ce deuxième compagnon-ci ne sera pas de trop en ces lieux. On nous mène précisément là où nous devons nous rendre : nous ne sommes pas censés être là. Comprenez que nous n'avons pas intérêt à nous faire attraper. Car sinon... Eh bien, j'imagine que le traitement que subisse les deux sbires en faction devant leur porte sera un moindre mal comparé à ce que l'on risque de nous faire subir dans le camp adverse.

Je sais combien il est difficile de ne pas avoir recours à la violence dans de tels cas... Allons-nous devoir aussi en faire usage ? Ô, dilemne. Mais je sais... Nous savons... On ne peux plus faire machine arrière. La Roue est lancée, nous avec. Quoi qu'il se passe en bas, quoi que nous fassions : l'épreuve du sang sera la dernière. Pour qui ? Je l'ignore encore. Je serre entre mes doigts le pass magnétique et entre. Allez.

Je fais entièrement confiance à Eva et la laisse me conduire : en cas d'attaque, elle sera bien plus prompte que moi. Je sais que je suis un fardeau pour elle. En revanche, si Mortimer m'a envoyé ici, ce n'est pas tant pour risquer ma vie à cause d'un physique défaillant, que pour certaines de mes connaissances en matière de...

Ma main attrape le bras de la jeune femme, tandis que ma voix, inhabituellement basse et métallique, lui glisse :

" Attention : à gauche. "

Une grimace de haine : tout ce qu'ils auront de moi. Je connais cette présence... Cette sensation détestable. D'instinct, je me porte en avant d'elle. Seth ne bouge plus. Ma main est restée agrippée à elle, avec plus de raideur que celle d'un cadavre.

Plus rien ne bouge.

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Arrêt à l'intersection avant le couloir menant à l'escalier.

**Cooky** Lun 9 Mai - 9:52

→ Event 5: Immaculée conception ←

3. L'art de la discrétion

Date de l'event: 15/04/2016 nuit (in rp)

Vous avancez progressivement au rez-de-chaussée. Tout semble calme et aucun employer ne passe dans les couloirs. Soit vous avez énormément de chance, soit ils sont trop occupés dans les différentes salles pour vous prêter attention. Vous parvenez sans mal jusqu’à la première intersection du couloir. Tout semble calme et si vous passez la tête, vous pouvez apercevoir ce qui semble être d’escalier tout au bout d’un immense couloir. Vous êtes d’ailleurs prêts à vous y engager, sauf qu’un coup d’œil à vos capteurs et le bruit d’une porte attire votre attention.

Dans le couloir juste à côté, trois agents viennent de sortir d’un bureau et semblent se diriger vers vous. Cela aurait pu être bénin sauf que la porte située juste à côté de vous s’ouvre à son tour, laissant apparaitre deux points lumineux sur le capteur. La porte vous séparant des deux agents f ait qu’ils ne vous voient pas, pas encore (une chance qu’elle s’est ouverte dans ce sens !). Les voix résonnent déjà à vos oreilles. Il va falloir bouger et vite !

Note pour vous aider:

CODAGE PAR PUPPY SUR LG

**Abby Johnson** Lun 9 Mai - 10:56

Event 5: immaculée conception.

Cette fois il était trop tard pour faire machine arrière et de toute façon ce n’était pas au programme dans la tête de la brune. Le comportement d’Eva avait complètement changé depuis qu’ils étaient entrés dans le bâtiment. Son visage s’était fermé, ses muscles étaient tendus, prêts à passer à l’action au moindre signal d’alerte. Chaque pas qu’elle faisait était aussi discret que celui d’un loup. A cet instant, elle était devenue un prédateur et ce sentiment lui permettait de garder le bon cap. Elle devait avoir confiance en elle pour réussir à libérer les Pokémons. Il lui suffisait de penser à la torture que devait subir ces pauvres créatures pour s’insuffler une nouvelle vague d’énergie. Hors de question de laisser les Pokémons souffrir plus longtemps, ils avaient besoin d’eux. Mais pour ça, il fallait encore arriver jusqu’au deuxième étage et ça ce n’était pas gagné.

Eva longeait les murs tel un voleur. Tout son corps vibrait pour cette mission à haut risque. Jamais elle ne s’était sentie aussi vivante. Ce genre de mission, c’était tout ce qu’elle avait toujours rêvé de faire et cette nuit on lui en donnait l’occasion. Elle devait réussir, pas le choix. La belle pouvait enfin se rendre compte de ce que représentait la vie de policier et elle devait avouer qu’elle adorait cela. Elle se sentait importante mais surtout utile pour la communauté. Au fond, Eva se rendait compte qu’elle avait besoin de ce métier pour se sentir parfaitement accomplie. Dommage que Mentali ne soit pas à ses côtés, son chat mauve lui manquait et le fait d’avancer sans lui, lui donnait l’impression d’être nue. Cela n’aurait certainement pas déplu à son amoureux, mais là n’était la question. Eva gardait d’ailleurs un œil sur lui afin de s’assurer qu’il la suivait. Ses craintes à son sujet s’étaient atténuées et le savoir à ses côtés lui donnait que plus de force. Eva se montrait ainsi deux fois plus prudente qu’à l’ordinaire pour la simple et bonne raison qu’elle se savait aimée. S’il devait lui arriver malheur, Archibald souffrirait et cela allait dans les deux sens. Ce n’était guère acceptable.

La Ranger arriva la première à l’intersection et restait collée à son partenaire. Passant la tête dans le couloir perpendiculaire à leur position, elle repéra l’escalier tout au bout. Il était sacrément loin et l’atteindre ne serait pas facile. Tout et n’importe quoi pouvait se produire entre ici et là bas. Grimaçante, Eva fit signe à Archibald de regarder à son tour. Peut-être aurait-il une idée autre que celle qu’elle se faisait déjà : autrement dit, tracer jusque là en faisant attention à chaque croisement.

Hélas, le destin, une fois encore ne leur laissa pas beaucoup de place pour la réflexion. Un bruit d’une poignée puis d’une porte se refermant. Ils avaient de la compagnie. Un simple coup d’œil au détecteur leur confirma la présence de trois agents. Ils venaient de sortir d’une pièce et se dirigeaient à présent vers eux. Les yeux d’Eva se firent ronds comme des billes. Un courant électrique parcouru son corps. Ils étaient dans le bain, aucun doute possible. Il fallait bouger. Elle s’apprêtait d’ailleurs à le faire quand la porte juste à côté d’eux s’ouvrit brusquement. Sans hésiter, elle se plaqua contre le mur, contre Archibald, retenant sa respiration même si ça n’avait aucun rapport. Les voix des agents résonnaient de partout, entre dialogues et rires. La situation parue interminable, mais en réalité cela ne dura qu’une fraction de seconde. Pas le temps de réfléchir d’avantage, Eva s’engagea aussitôt dans le couloir menant à l’escalier et invita Archibald à se cacher avec elle à une autre intersection, afin de ne pas être visibles dans l’allée centrale. Le couloir menant aux escaliers était trop grand et trop vulnérable. Hélas, c’était le seul chemin. Il fallait attendre que les agents déguerpissent avant de pouvoir l’emprunter en toute sécurité.

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Action d'Eva: Elle emprunte le couloir menant aux escaliers mais s'arrêtent avant à une autre intersection afin de se cacher de la vue des agents.

Invité Dim 22 Mai - 20:14

Immaculée conception

Céladopole - Soir - Kanto

Dire qu'il s'en était fallu de peu était un doux euphémisme. La porte s'ouvre à la volée, si bien que je crois encore me voir me la prendre dans la figure. Un battement de cil plus tard, nous sommes tous deux plaqués contre le mur du couloir, les cœurs battant comme mille tambours de guerre. Je fais de mon mieux pour faire taire ma respiration sifflante. Sentir Eva contre moi aurait pourtant dû être un réconfort suffisant. Mais cette fois le sentiment d'urgence est le plus fort : je le vois, dans la lumière criarde des néons. L'agent qui sort de la pièce est armé. Je n'ai jamais eu à réagir face à pareille menace. Et si je devais défendre ma peau, ce soir ? Qu'adviendrait-il ? Une simple Pokéball me paraît déjà bien trop technique... Les pensées sont si fulgurantes lorsque l'on sent la peur dans ses veines. Quelque part, je me réjouis de cette situation, sans que je puisse savoir exactement pourquoi. Mais je n'ai pas le loisir de m'interroger plus avant : Eva me tire en catastrophe quand la porte commence à se refermer. Tout se joue si vite qu'il ne m'en reste finalement qu'un souvenir brumeux.

Je manque de perdre l'équilibre en contournant le coin du mur. Non, cette malheureuse Eva n'a vraiment pas choisi le bon partenaire. Ou bien est-ce moi qui ait insisté pour venir ? Tiens, c'est étrange, je ne sais plus. Bref !

" C'était quoi ça ? "

La phrase reste sans réponse. Je ferme les yeux, concentré sur la présence que je sens proche, les bruits de pas qui se rapprochent... Je réalise à peine tout le trajet que j'ai fait à cloche pied. En temps normal, en aurais-je été capable ? j'en doute. Ma main se hasarde sur l'épaule de ma coéquipière. Puis, dans ses cheveux. Je me rappelle à présent leur douceur. Une scène surréaliste, un désir ardent d'y déposer un baiser. Un sourire m'échappe. Que vaut la mort, finalement ? Pas grand chose. Il serait si facile de m'abandonner, de tout abandonner.
Je m'égare, je finis par oublier ce pourquoi je suis venu. Sauver les Pokémon. Je déglutis silencieusement alors que ma jambe me lance, me rappelant qu'il n'est jamais très bon de la solliciter de la sorte. Sauf que je n'ai pas le choix. Réfléchissons, pensons à ce que nous avons pu voir jusqu'ici.

"Il y a une autre intersection plus loin... Nous pouvons certainement retrouver le couloir de l'escalier en contournant par là. "

Je pointe le couloir que nous occupons et explique le trajet que j'envisage. J'ignore si mon plan est bon ou parfaitement stupide : ça ou autre chose ? Il nous faut bouger, c'est la seule chose dont je sois certain. Alors, avec toute la force qu'il me reste je me traine le long du mur, fuyant les bruits de bottes qui martèlent à présent le pavé de l'autre côté.

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Tentative pour longer le nouveau couloir vers la droite.

**Cooky** Lun 23 Mai - 10:57

→ Event 5: Immaculée conception ←

4. Si proche du but

Date de l'event: 15/04/2016 nuit (in rp)

Le stress est à son comble. Vous n’avez pas beaucoup de possibilités et les capteurs de vies ont une utilisation limitée. De toute évidence, ils ne parviennent pas à détecter les agents Rockets s’ils se trouvent à l’intérieur d’une pièce close. Les matériaux composant les parois doivent êtres isolantes, plutôt logique pour un laboratoire de cette dimension. Mais ça n’arrange pas vos affaires.

Vous êtes encerclés, et vous prenez la sage décision de fuir. Vous vous faufilez le long du couloir et trouvez un autre accès libre pour vous cacher. En restant calme et parfaitement silencieux, vous pouvez entendre les voix qui s’éloignent. Vos capteurs de vies le confirment, les agents se sont éloignés. Ouff !

Vous parvenez aux escaliers avec prudence, en longeant les murs. Personne à l’horizon visiblement. Vous montez doucement les marches pour gagner le hall du second étage. Un coup d’œil aux capteurs : rien à signaler. Mais difficile de dire combien d’agents se trouvent dans les bureaux ici et encore moins où se trouve le labo où sont détenus captifs les Pokémons. Il va falloir chercher pour les trouver et les libérer.

Alors que vous vous apprêtez à vous engager dans le long couloir, la porte sur votre droite s’ouvre et deux agents sortent de ce qui semble être un grand placard ou pièce de stockage.

- Hey vous !

Le plus grand des deux, aux cheveux blonds coiffés en brosse, pousse Archibald contre le mur, lui faisant voir des étoiles quelques secondes. Puis les deux agents s’en prennent directement à Eva. Les coups s’enchainent avec plus ou moins d’efficacité. Mais il ne faut que quelques secondes pour qu’ils parviennent à mettre Eva KO au sol (bonjour les hématomes si vous sortez de là vivants). Il ne reste plus que Archibald pour sauver le coup, mais à deux contre un ça va être tendu. C’est le moment de prouver votre valeur.

Note pour vous aider:

CODAGE PAR PUPPY SUR LG

**Abby Johnson** Mar 24 Mai - 19:12

Event 5: immaculée conception.

Jamais le cœur de la brune n’avait battu aussi fort dans sa poitrine. Elle ne donnait pas cher de leurs peaux si les agents venaient à tomber sur eux. Ils seraient probablement tués sur le coup, sans la moindre porte de sortie. Le jeu du chat et de la souris venait de s’engager dans les couloirs du bâtiment. Progresser rapidement n’était pas une tâche aisée de part le handicap de son compagnon, c’était ce qu’elle craignait. Mais il donnait le meilleur de lui-même, pour sa vie et la sienne, rien que pour cela elle lui en était reconnaissante, admirative et encore plus amoureuse. Collée contre lui et le soutenant, elle était à l’affût du moindre bruit indiquant que les agents changeaient de position. Sa respiration était courte et rapide. Elle avait peur. Qui n’aurait pas peur d’ailleurs dans pareille situation ? Elle avait beau être Ranger, la mort restait sa plus grande crainte, surtout celle de ses proches. Avoir perdu son père avait été largement suffisant pour cette année, elle ne souhaitait pas renouveler l’expérience de si tôt.

Rester immobile et parfaitement silencieux, c’était la clé pour rester en vie à présent. Eva ne pu s’empêcher de croiser le regard de son coéquipier. Son cœur ne battit que plus fort à cette vision. Son charme avait toujours autant d’effet sur elle. Si c’était là les dernières secondes qu’elle devait vivre, alors elle était heureuse de pouvoir les vivre près de lui. Il n’y a que dans ces moments qu’on réalise à quel point on tient à quelqu’un.

Les voix des agents la ramenèrent à la réalité, ils s’éloignaient. C’était le moment de filer. Archibald confirma son intuition et pris les devants dans le couloir où ils se trouvaient. Il fallait contourner l’accès principal, pas le choix, ou plutôt plus le choix. Le rythme cardiaque de la demoiselle s’était calmé et sa concentration était retournée vers les Pokémon prisonniers.

Les minutes parurent interminables et la Ranger ne pu s’empêcher de demander ce que faisait Mortimer et ses hommes à l’extérieur. Pour eux aussi l’attente devait être longue, peut-être plus même. Avec prudence, ils arrivèrent enfin à l’escalier et le capteur leur indiqua que la voix était libre. Chouette alors, des escaliers, ça allait pratique pour Archibald ! Hélas, pas le choix, l’ascenseur représentait un trop gros risque. Au moins l’escalier leur laissait une possibilité de fuite.

Les Pokémons étaient au second étage, c’est donc là qu’ils s’arrêtèrent. Devant eux, encore un long couloir et des bureaux, difficile de dire où se trouvait le laboratoire exactement. Eva soupira, la tâche était rude et la fatigue n’aidait pas vraiment. Heureusement que l’adrénaline la tenait éveillée pour le coup ! Eva fit un pas en avant et sursauta en entendant la porte sur leur droite s’ouvrir à la volée. Cette fois pas la possibilité de fuir, ils étaient vus. Sa bouche s’entre-ouvrit sous l’effet de la surprise et tout s’enchaîna rapidement. Son amour fut poussé brutalement contre le mur et les deux Rockets se jetèrent sur elle, pensant sans doute qu’elle était la personne la plus dangereuse.

Ses yeux s’écarquillèrent. Deux contre un c’était chaud, même pour elle qui avait de l’expérience. Elle se baissa, esquivant la première droite, riposta d’un coup de coude dans l’estomac du blondinet qui recula. Mais le second agent l’immobilisa d’un parfaite contorsion des bras afin de l’empêcher de frapper à nouveau. Eva avait beau se débattre, il n’y avait rien à faire et le jeune blond avait bien l’air décidé à se venger pour le coup subit. Il la frappa une première fois au ventre, ce qui eut effet de lui couper instantanément la respiration. Elle était comme un sac pour un boxeur. Le second coup fut au visage, la faisant saigner rapidement des dents. Le dernier coup à la tempe la mit au tapis. Comme elle n’était plus qu’un poids mort, l’agent la lâcha et la belle s’écroula de tout son long sur le sol, inanimée, un filet de sang coulant de la commissure des lèvres.

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Action d'Eva: ko!

Invité Mar 31 Mai - 23:17

Immaculée conception

Céladopole - Soir - Kanto

Que je sois maudit pour ma faiblesse ! A cause de moi, nous perdons un temps précieux. Quel pitoyable héro je fais là ! Je ne m'en soucierais guère si je n'avais conscience de celle qui me traînait à ses côtés tel un fardeau. Les mètres deviennent des lieues, les secondes des heures. Comme douée d'une vie propre et empreinte d'un esprit espiègle, ma jambe me tire, puis me brûle, à l'endroit exact où elle s'était jadis presque rompue. Et me ralentit, toujours un peu plus. Jusqu'à ce que je sois contraint de m'accrocher au mur, épuisé.

" Désolé. "

Devant nous, un escalier. Non, l'Escalier, dirais-je, avec une majuscule ! Celui que nous cherchions. Le laboratoire doit se trouver au-delà. Je reste près d'Eva, je sens son bras me soutenir pour franchir la première marche. Le regard baissé, je fais mine de me concentrer sur mes pieds pour ne pas ressentir à nouveau cette brûlure de honte. Il nous faut avancer. Je monte les marches l'une après l'autre avec l'impression que l'on me poignarde à chacune d'elle. Pourquoi une telle douleur ? C'est à croire que mon propre corps fait tout pour m'empêcher d'atteindre cet étage...

Je ne reprends mon souffle que lorsque mes deux pieds parviennent en haut. Jeferme les yeux : terminé. Bien mal m'en prend. Mes oreilles sifflent le seconde suivante. Tout va de nouveau si vite. Je me fais repousser. Un bras. Celui d'Eva ? Un autre : celui ne lui appartient pas. Cette voix-ci non plus. Nous sommes découverts. Ils arrivent.

Archibald, vous êtes découverts. Qu'as-tu prévu, pour ce cas là ? Réagis, bon sang, ne reste pas planté là !! Bouge, agis, ne cède rien. Tu es ici pour ça. Tu savais. Tu savais !

Un choc. Un choc unique et d'une violence que je ne peux pas même analyser en pensée.

Eva.

Ma main s'accroche, un cri - de peur, de rage, de... je ne sais pas ! - et l'instant d'après, c'est un cri de douleur sous le coup de mon bras presque brisé sous le coup porté. Je titube et rencontre le mur derrière moi. Le chaos.

Eva ?

Mes yeux me trompent, ceci est tout bonnement un non-sens. Comment un tel évènement peut-il être décemment toléré par la trame du monde ? Mes aïeuls, om sommes-nous donc ? Je croirais entendre le son des violons derrière cette porte. Un bien piètre mélomane qui pourrait tout aussi bien jouer des casseroles ! C'est intolérable ! Et cet autre-là ! Il a frappé le premier et ne sait même plus son propre nom ! En a-t-il eu un, seulement ?! Je lui en renierai le droit même ! Je sais ce qu'il pense, il n'est qu'un livre ouvert. Là, à la trente-deuxième page. Quel ramassis de stupidités vides de sens ! Ton existence aurait tôt fait de s'achever ici bas si tu en avais conscience. Mais tu ne l'as pas, pauvre ère. Alors je vais l'écourter pour toi, ainsi nous serrons quitte. Regarde, et vois ! Tu es un aveugle pris au devant d'un gouffre. Tu le sens et tu ne le vois pas. Assez ! Assez !

Assez.

Peut-on disserter ainsi, indéfiniment, sur le nombre de plumes des queues de Roucool, lorsque les trajectoires des astres perdent de leur concentricité au profit d'ellipses bancales et erronées ? Peut-on, en toute connaissance de cause, oser avouer que les opérations simples sont sur le point de dériver en d'autres champs moins prometteurs ? Ah mais ce n'est pas le cas. Peut-on encore, et oui vous l'osez, écrire dans l'Espace et le Temps une idée si viciée qu'elle n'aurait pu avoir réalité propre sans le consentement des complexes circonvolutions thermodynamiques de l'air tout autour. Y avait-il un mot, un seul, capable de tout rassembler ? Hurlez ! Si vous m'entendez. Pleurez, car ce soir, le chant s'est éteint, il n'en restera que les trilles déchirées de ceux qui s'apprêtent à s'abandonner à leur haine. Peut-on approximer sans erreur la ligne directrice qui est,tout à la fois la matière et l'art ? Peut-on s'arroger le droit de me dire, à Moi, ce qui doit être ou ne le doit pas ?

Non, monsieur. Non, on ne le peut pas ! Entendez-vous ?! ON NE LE PEUT PAS !

Eh bien s'il faut vous l'apprendre, cela se fera ! Cela se fait ! Et que la Raison vous vienne, ou que la Foudre se charge de votre cas !! Car tel sera désormais votre sort, et il n'y en aura aucun autre. Vous allez souffrir, tous autant que vous êtes, et quand ce sera chose faite, seulement, nous rayerons cet affront de la ligne du Temps pour aujourd'hui, hier, demain, et tous les autres instants de l'Existence. N'en prenez pas ombrage, vous qui pensiez être ici chez vous. Vous n'êtes dès lors plus rien à mes yeux, sinon de la plus basse espèce, que même le sol sous vos pieds aura mieux gagné mon respect. Vous aurez gagné le droit de ne pas être, simplement, parce qu'ici gît à mes pieds la seule âme qui aurait à toutes la préférence du Monde, la mienne et toutes les autres, celle aussi qui dira pourquoi je n'ai plus ni larme ni peur, car comment pourrait-on avoir l'un ou l'autre quand on est hors de son propre corps ? Je ne suis plus ici, ni là, ni là-bas. Je suis partout, ou plutôt nulle part. Sinon ici, maintenant. Et pour toujours.

Retenez donc, vous allez mourir, pour votre bien. Et pour celui de tous, je vous conseille de prendre bien le temps de souffrir, car il ne saurait y avoir de justice que celle que l'on rend ici soi-même. Le Ciel n'a que faire de nos petites querelles, voyez-vous ?

"Eh, ça te fais rire ?! "

La réaction avait été plutôt imprévue. L'homme blond s'était presque attendu à ce que le type en face lui saute à la gorge. Mais qu'il éclate de rire ? Non. Pas vraiment. Pas du tout, en réalité.

Mais le policier ne réagit pas. Pire, il se mit à parler comme un possédé, à débiter un flot continu de mots sans queue ni tête. La surprise passée, quand l'inconnu commença à se montrer ouvertement menaçant, le plus jeune décida d'en finir. A ce moment, le discours cessa, pour laisser les paroles du sbire résonner dans un vide étrange.

" Fais tes prières, le poulet ! On t'laissera pas filer ! "

L'homme dégagea ses poignets comme un serpent. Ses deux mains se tendirent vers l'avant et il s'exclama tout haut, un mot qui ne devait avoir aucune orthographe dans aucune langue. Un mauvais pressentiment. Ouais, c'était juste un mauvais pressentiment. Du moins, jusqu'à ce que ses pieds refusent de lui obéir. Il resta cloué sur place, incapable d'avancer, puis fut repoussé par quelque chose qui n'avait aucune consistance. Comme si l'autre avait été devant lui, l'avait frappé, alors qu'il se trouvait à plus de deux mètres en arrière... Les Shitai, c'était déjà bien bizarre. Mais des flics qui frappent sans frapper, alors ça ! A moins que ce soit le Pokémon derrière ? Ouais, pas de doute, ça ne pouvait être que lui ! Ils allaient le lui payer.

Quelque chose se mit à gratter dans son crâne. Une bestiole, ou quelque chose d'approchant...

" Seth !! "

J'entends son cri par dessus mon épaule. Je sens l'énergie sombre venir à moi comme une rafale, et je l'accueille en moi avec une avidité nouvelle. Cela faisait bien longtemps que nous n'avions fusionné nos volonté à un tel degré. Son cœur est mien et mon esprit est sien. Viens maintenant si tu l'oses, misérable : je t'attends.

"Bordel ! C'était quoi ça ?!

-On s'en fiche ! Neutralise-le ! "

C'est bien de moi dont il parle ? Eh bien, pas de doute... Je sens mes commissures se relever franchement.

La confusion est de courte durée, mais le sbire n'ose pas s'approcher davantage. Il hésite tant et si bien qu'il ne fait rien, au grand mécontentement de son collègue. Il se contente de toiser l'intrus, qui, c'était à prévoir, est visiblement prêt à donner sa vie pour celle de la fille à terre. L'amusement est de mise : que peut-il bien faire à par vociférer, le bougre ? Enfin... L'homme réalise le geste de son vis à vis une seconde trop tard.

"SORS DE MA TÊTE !!! "

Un râle plus tard, le blond se saisit les cheveux avec hargne, tandis que son acolyte se jette en avant. En face, l'homme se tient toujours au mur : il n'en a plus pour longtemps ! Il faut l'achever.

Je parviens à saisir la Pokéball accrochée à ma ceinture et la lance droit devant moi. Trisme en jaillit instantanément. Mon regard croise celui du Braségali, et le Pokémon comprend sans un mot que la situation n'est pas à mon avantage. Ses poings s'enflamment et son rugissement stoppe net la tentative de mon adversaire d'approcher plus avant.

" Maintenant. Nous allons régler cela... MAINTENANT ! "

J'ignore jusqu'à mes tremblements de fatigue et de rage qui manquent de me briser les jambes. Ma main se tend vers l'homme qui me fait face et je sais... je sais, qu'il la voit. Ses yeux se sont agrandis comme devant l’apparition fantomatique d'une belle-mère.

Mes deux partenaires peuvent la sentir. La détermination, de celui qui a le pouvoir, et s'apprête à s'en servir.

Seth brille désormais d'une obscure et pâle lueur : dans ses yeux danse la flamme qui m'anime. Du sang, étranger. Veux-tu goûter le mien ? Je te propose de t'étriper le premier. C'est en tout bien tout honneur.

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Blessure au bras gauche. Incapacité à se déplacer encore.
Envoi de Seth et Trisme contre les deux sal... euh sbires.

**Cooky** Mer 1 Juin - 8:25

→ Event 5: Immaculée conception ←

5. Le laboratoire

Date de l'event: 15/04/2016 nuit (in rp)

Avec succès, vous vous débarrassez des deux agents Rockets et les enfermez dans le cagibi, en prenant soin de les attacher et bâillonner. Après quelques secondes et quelques tapes sur la joue, Eva parvient à reprendre ses esprits et vos Pokémons retournent dans leurs sphères bicolores, enfin ceux qui en ont une. Discrétion est de mise. Avec toujours autant de prudence, vous vous avancez le long du couloir principal avant de vous engager sur la gauche.

La chance semble être de votre côté cette nuit car vous tombez pile devant le laboratoire. Il y a deux grandes portes vitrifiées, ce qui permet de voir ce qui se passe à l’intérieur de la pièce, d’au moins 70m², au bas mot. A l’intérieur du labo, vous voyez deux tables d’opérations métalliques, un Linéon est attaché à l’une d’elle, inconscient. Les autres Pokémons sont enfermés dans des cages alignées le long des murs, difficile de dire combien il y en a tellement elles sont nombreuses et empilées. Les Pokémons sont tous de la taille de Linéon quasiment, mais d’espèces différentes, comme des Pikachu, Evoli et compagnie .... et un Mew!

Un agent en blouse blanche (scientifique ?) s’est positionné face à un des nombreux ordinateurs et vous tourne le dos. C’est un homme aux cheveux courts et brun, à lunette. Il pianote comme un fou sur le clavier. A côté de lui repose une tasse de café. Vous vous rendez-compte de l’avantage d’attaquer de nuit car en plein jour le labo aurait grouillé de monde. Il doit être celui de garde et ne devrait pas être trop dur à neutraliser. Encore faut-il s’occuper de lui avant qu’il ne donne l’alerte !

Mais mieux vaux ne pas agir avec imprudence et se rappeler les conseils de Mortimer. Le prévenir par radio une fois le laboratoire découvert. Oui … sauf que si Mortimer attire tout le monde dehors, le couloir où vous êtes va vite se retrouver occupé par d’autres agents …. Peut-être est-il préférable de régler le cas du scientifique et se cacher dans le labo avant de donner l’alerte à votre chef de mission. Enfin, c’est à vous de voir !

Note pour vous aider:

CODAGE PAR PUPPY SUR LG

**Abby Johnson** Mer 1 Juin - 12:50

Event 5: immaculée conception.

Lorsqu’Eva ouvrit de nouveau les yeux, Archibald était penché au dessus d’elle et son visage en disait long sur ses pensées. Il était inquiet. La belle mit plusieurs secondes avant de se souvenir de ce qui s’était passé : les agents, les coups, puis plus rien. Maintenant qu’elle y repensait, son corps entier lui faisait mal, sauf les jambes étrangement. Par réflexe, elle porta sa main à sa mâchoire et s’aperçu que ça saignait toujours. Ses gencives avaient toujours été sensibles mais là ça ne c’était pas arrangé. Le côté droit de sa joue était très douloureux. D’un revers de manche (pas très flatteur) elle essuya le sang qui avait coulé, histoire de se donner meilleure allure.

Une fois ses esprits retrouvés, elle se releva, acceptant l’aide d’Archibald et réalisa que les deux agents étaient au sol, inconscients. Ouvrant de grands yeux ronds, elle regarda alternativement les agents et son compagnon, essayant de comprendre ce qui s’était passé. Seth devait y être pour beaucoup mais tout cela restait un mystère. Comment Archibald, plus très jeune et boiteux avait-il pu se débarrasser de deux agents entrainés, alors qu’elle-même Ranger s’était prit la tôlée du siècle ?

- Vous êtes plus robuste que vous n’avez l’air cher ami.

Sa phrase était lourde d’insinuations tant elle voulait comprendre comment il avait fait son compte. Elle réalisa aussi que parler était douloureux, tout comme son ventre et sa tête. Hélas, pas de temps pour se plaindre. Prenant sur elle et serrant les dents intérieurement, Eva se pencha en avant pour attraper les pieds d’un des agents, le blondinet et le traina jusqu’au cagibi. Une fois les deux Rockets enfermés et ligotés à l’intérieur, Eva pu de nouveau se concentrer sur la mission. Le laboratoire ne devait plus être très loin.

Sans demander son reste, la jeune femme jeta un coup d’œil aux capteurs avant de reprendre sa progression, droit devant puis sur la gauche le long d’un étrange couloir biscornu. Il ne fallait plus se faire remarquer à partir de maintenant, ils frôlaient trop la catastrophe depuis le début. Ils ne mirent pas longtemps pour arriver le long d’une pièce beaucoup plus grande que les autres. Doucement, Eva passa la tête au niveau des portes vitrées et eut le temps d’apercevoir les Pokémon emprisonnés mais aussi un agent. Il fallait absolument le neutraliser avant de lancer l’assaut final simultané entre les deux équipes. D’un signe de tête, Eva fit comprendre à son ami qu’il fallait passer à l’attaque. Tenant la Pokeball de Démolosse à la main, la Ranger prit une profonde inspiration et poussa la porte pour aller à la confrontation.

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Action d'Eva: Démolosse lance Déflagration sur Wattouat!
Milobellus et Mentali tiennent un Multi exp.

Démolosse:

Invité Mar 7 Juin - 23:27

Immaculée conception

Céladopole - Soir - Kanto

Une vie courte, pour une mort longue et douloureuse ? Je crois qu'il y a plus rentable. Mais qui suis-je pour remettre en question le choix d'autrui ? Ils y reviennent, les bougres. Plus enragés que des Grandbull. Soit, je pense avoir de quoi leur roussir le poil, ou peut-être le leur cryogéniser. Mon humeur est changeante, et celles de mes alliés tout autant. L'énergie vibre autour de nous comme une chanson entêtante, et je m'amuse vraiment de leur frayeur naïve. Leur peur se mue en rage, ils la braque sur nous en espérant nous la renvoyer. Ils se trompent. Mais il y a des armes qui n'ont pas besoin de plus de protocole.

Deux coups de taser plus tard, nous proies sont hors d'état de nuire. (Je sais aussi faire preuve de pragmatisme.)

" Lequel dépeçons-nous en premier ? Hm. Je pense qu'un juste retour des choses désigne le premier à avoir frappé. Qu'en pensez-vous ? "

Trisme pense-t-il que je plaisante ? Pas le moins du monde. Et au passage, l'on pourra s'en faire quelque manteau ou abat-jour, histoire de ne rien gaspiller. Les crocs de l'Absol me retiennent cependant de m'avancer vers les deux corps immobiles, coûtant ainsi un pantalon au poste de police de Céladopole.

Seth me lance un regard équivoque. Cet instant est de ceux que je sais unique. Je pourrais presque entendre ses pensées... Quelque chose du genre : "ce n'est pas la première fois que je t'empêche de basculer. La prochaine fois, je ne serais peut-être pas là."
Je soupire. De quoi suis-je coupable, exactement ?

"Très bien. Soit. Qu'ils dorment donc, et que leur réveil soit des plus douloureux. "

Mon Absol lève les yeux au ciel. Mais je crois bien y voir un brin d'ironie. Ne te ment pas, l'ami, tu l'as pensé toi aussi. Trisme claque du bec pour attirer mon attention : elle se réveille ! Ô joie. Je la sais dure comme l'acier trempé, mais cette fois, j'avais cru devoir la réanimer. Ai-je vraiment cru qu'elle était partie ? Je ne sais plus, en vérité. Les dernières minutes me semblent très floues.

Ses yeux s'ouvrent, et avec eux le monde renaît de ses cendres.

" Vous êtes plus robuste que vous n’avez l’air cher ami. "

C'est elle. C'est sa voix. Un nouveau sentiment de paix et de complétude m'arrache au tourment et je lui souris, d'abord faiblement, puis de toutes mes dents. Mes lèvres touchent son front pâle, y laissant à jamais la marque de toute mon affection.

" Je peux certainement avoir l'air de bien des choses. Mais les apparences sont ce qu'elles sont : des apparences... "

Car elle ne pourra se leurrer bien longtemps : je suis certes moins heurté qu'elle, mais tout de même incapable de faire un pas de plus sans l'aide de mes alliés. Robuste, Trisme l'est sans doute mille fois plus que moi, et c'est à son bras d'acier que je dois de me relever si vite. Le Braségali me soutient, tandis que Seth ouvre la marche aux côtés d'Eva. Nous savions mettre les pieds dans un endroit sensible. Mais ce que nous y trouvons... eh bien, disons simplement que je ne m'attendais pas vraiment à cela. La semi-obscurité de l'endroit ne rend les contrastes que plus psychédéliques.

"Merveilleux décorum que celui-ci. "

Certes, il serait certainement déplacé d'envisager une soirée romantique en un tel lieu, mais je mentirai en disant que l'idée ne m'effleure pas lorsque je laisse mon regard accrocher le profil d'Eva, éclairé par les lueurs fluorescentes des néons. Ah, mon âme et le monde contre un baiser... Mais, juste à côté, autre chose m'intrigue soudain. Mes sourcils s'arquent en une expression de surprise.

"Je connais ce Pokémon. "

Serait-ce...? La chose me paraît si improbable... Si... Une minute. Nous ne sommes pas seuls.

"Je savais que nous aurions dû les tuer. Ne me dit pas le contraire. "

Cette remarque est dirigée à l'encontre de Seth, qui me dévisage. Je connais ce regard, c'est celui du reproche. Quoi ? Moi ? C'est un comble !

"Allons réparer cette lamentable erreur. "

Eva la guerrière se jette en première ligne, sans que je puisse l'en dissuader. Allons, n'est-ce pas son métier ? Mais quoi, n'est-ce pas aussi le mien que de la protéger ? Enfin, c'est ainsi que l'on m'a appris la chose. Je suis peut-être un peu vieux jeu.

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Bastoooon

• Demande de modération

Seth utilise Blizzard sur Porygon Z

Statistiques:

**Cooky** Mer 8 Juin - 8:35

Event 5: Immaculée conception Miniat_pkmn_229_pdm2

VS

Event 5: Immaculée conception Miniat_pkmn_474_pdm2

Event 5: Immaculée conception Miniat_pkmn_179_pdm2

Détail du combat:

Absol utilise Blizzard sur Porygon Z: - 24 PV!
Démolosse lance déflagration sur Wattouat: - 84 PV!
Wattouat lance rayon gemme sur Démolosse: - 26 PV! c'est très efficace!
Porygon Z lance charge sur Absol: - 13 PV!

Que souhaitez-vous faire ?

**Abby Johnson** Mer 8 Juin - 11:01

Event 5: immaculée conception.

Les dés étaient jetés sans la moindre possibilité de revenir en arrière. Lorsque la porte vitrée s’était ouverte, le scientifique s’était retourné, par curiosité surement, et son visage avait changé du tout au tout. Son visage exprimait clairement la surprise, presque la peur même, mais cela ne dura qu’un instant, un très fragile instant. Bondissant de sa chaise sur roulettes, il fit face aux deux intrépides dresseurs qui avaient osés s’aventurer jusque là.

- Vous … ici ?

Son souffle était entrecoupé, probablement par ses propres réflexions. Il était seul contre deux intrus, au beau milieu de la nuit, là où la garde était la moins présente. Appeler du secours semblait difficile, d’autant plus que le bouton d’urgence était loin de lui, près de la porte pour tout dire et le couple lui faisait obstacle. Les poings serrés, Eva était prête à en découdre malgré ses douleurs. La belle avait envie de se défouler, de se venger et rendre les coups qu’elle avait encaissés en silence. Eva ne s’en rendit pas compte, mais elle souriait et sur le coup c’était plutôt malsain. Ce n’était guère de la malice qui l’animait, dans quelque chose de plus sombre se rapprochant du sadisme. Elle allait en faire baver à cet homme en blouse blanche.

Autour d’eux, les Pokémons s’agitaient dans leurs cages, ils sentaient que quelque chose d’important était en train de se passer. Leur chance de survie venait d’apparaitre. La brune leur jeta un coup d’œil rapide et comprit enfin ce dont Archibald parlait en suivant son regard. Il y avait un Mew dans la pièce, lui aussi enfermé. Ses yeux s’attardèrent sur cet étrange Pokémon légendaire. Que faisait-il ici et comment diable les Rockets avaient-ils fait leur compte pour le capturer ? Eva n’osait guère imaginer ce qu’ils avaient prévus avec tous ces Pokémon. Si Mew venait à devenir Shitai alors il représenterait un énorme menace tant son pouvoir était grand. Sur la table d’opération aussi froide que métallique, un Linéon avait l’air endormi … ou mort, la brune était trop loin pour en juger. Tout ce laboratoire lui faisait froid dans le dos. Les mots manquaient pour une fois à la Ranger qui fixait désormais le scientifique avec une folie inhabituelle. Si elle en avait eu la possibilité, elle se serait jeté sur lui à corps perdu pour le rouer de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive probablement, mais désormais deux Pokémon lui faisaient obstacles.

Un Porygon-Z et un petit mouton nommé Wattouat venaient d’êtres appelés en renforts. La poisse ! Les Pokémon n’avaient rien à voir dans cette histoire et l’idée de devoir les combattre refroidit la jeune femme. Hélas, les deux créatures avaient choisis leur camp. Dommage pour eux, ce n’était pas le bon, Eva ne reculerait pas. Absol s’était avancé, bientôt suivit de Démolosse, tout droit sorti de sa Pokeball. Alors qu’Eva lui ordonnait d’attaquer, il eut une réaction étrange…

Démolosse eut un moment d’absence, observant les cages autour de lui, puis le scientifique. Avançant d’un pas puis d’un autre, oubliant les Pokémon présents, Démolosse avait l’air bien décidé à en découdre directement avec l’ennemi. Tous crocs dehors, le chien des enfers était prêt à lui bondir dessus. Quant-au scientifique, sa réaction était tout aussi mystérieuse. Les yeux rivés sur le Pokémon d’Eva, il semblait faire appel à ses souvenirs. Aucun doute possible, ces deux là se connaissaient. Eva avait acheté son Malosse aux enchères et ignorait tout de son passé ni la façon dont il était arrivé sur le marché des Pokedollards.

- Tiens, tiens … comme on se retrouve.

Démolosse prit cette réponse pour une provocation et décida qu’il était temps pour lui d’assouvir sa vengeance et décolla du sol pour bondir vers l’ennemi. Mais ça, c’était sans compté sa dresseuse qui en avait fait autant et qui s’était jeté à plat ventre, mode super héros, pour atterrir sur son propre Pokémon, le plaquant au sol par la même occasion. La folie meurtrière de Démolosse avait calmée celle de sa dresseuse qui encerclait son poitrail de ses mains pour l’empêcher de bouger, alors qu’elle reposait sur le dos du chien. Démolosse se débattit mais ne fit aucun mal à sa dresseuse, qui lui murmurait désormais à l’oreille. Impossible d’entendre à distance ce qu’elle disait, mais ses paroles trouvèrent un bon récepteur car Démolosse s’apaisa. Maintenant qu’elle connaissait une partie du passé de son Pokémon, ancien Pokémon ou victime de la T.R, Eva pouvait approfondir sa relation avec lui.

Lorsqu’elle fut certaine que Démolosse fut calmé, Eva le lâcha et se releva, non sans mal. Ce ne fut qu’une fois debout qu’elle ressentit les douleurs, notamment dans son ventre, sous le gilet. Mauvais plan que de sauter comme ça par terre, mais elle n’avait pas eu le choix. Regagnant sa place, elle acquiesça d’un signe de tête silencieux et son Pokémon s’attaqua à Wattouat plutôt qu’à son propriétaire.

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Action d'Eva: Démolosse lance Déflagration sur Wattouat!
Milobellus et Mentali tiennent un Multi exp.

Démolosse:

**Cooky** Mer 15 Juin - 10:18

VS

Détail du combat:

Absol n'attaque pas sur ce tour.
Démolosse lance déflagration sur Wattouat: - 84 PV!
Porygon Z lance charge sur Absol: - 13 PV!

Démolosse gagne 1 exp et monte au niveau 53! (0.5/2)

Démolosse:

Mentali gagne 0.5 exp (1/2)
Milobellus gagne 0.5 exp (0.5/1)

Que souhaitez-vous faire ?
Info: possibilité de finir le combat pour Eva en demandant la modération.
Date limite de réponse: 22 juin

**Abby Johnson** Mer 15 Juin - 11:10

Event 5: immaculée conception.

Le choc avait été rude pour la Ranger, qui découvrait pour la première fois le vrai visage de son Pokémon et la raison de son agressivité dès le premier jour. Qu’avait-il donc bien pu vivre avec les Rockets ? Avait-il été un cobaye, un captif, ou un combattant pour leurs comptes ? Cette pensée brisa le cœur de la jeune femme pour qui la cruauté envers les Pokémons était insupportable.

La montée d’agressivité subite de Démolosse avait calmé tous les Pokémons dans les cages qui se demandaient ce qui se passait. Eva elle-même n’aurait pas du le dire, mais au moins elle avait reprit le contrôle de la situation, pour le moment. La Ranger était sous pression vis-à-vis de son chien des enfers mais aussi et surtout vis-à-vis du sbire Rocket qu’il fallait neutraliser rapidement. Hélas ses Pokémons faisaient toujours barrage. La bonne nouvelle restait le fait que le scientifique n’osait pas bouger, d’autant plus qu’un gros chien sombre était prêt à le tuer au moindre pas de travers et ça tout le monde ici présent en avait bien conscience.

Une fois encore, Eva se rendait compte qu’elle avait offert une nouvelle vie à un Pokémon, comme ça avait été le cas pour son Salameche abandonné. En achetant Malosse aux enchères, elle l’avait sorti de son enfer personnel sans même le savoir. Maintenant il avait la chance de luter jours après jours contre le mal, contre ceux qui l’avait fait souffrir. Une belle revanche sur la vie.

D’un puissant jet de flamme contrôlé, il terrassa le petit mouton qui eut à peine le temps de répliquer. Démolosse s’en tira avec une légère égratignure sur le côté, qu’il semblait de pas ressentir. Le regard noir du chien se tourna alors vers Porygon. Même Absol s’était arrêté de bouger, sentant peut-être qu’ils ‘agissait là d’une affaire personnelle entre Démolosse et ce type. Les yeux de la brune ne quittaient plus son Pokémon pour qui elle ressentait un profond amour.

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Action d'Eva: Démolosse lance machouille sur Porygon-Z!
Milobellus et Mentali tiennent un Multi exp.

Démolosse:

**Cooky** Mer 15 Juin - 11:25

→ Event 5: Immaculée conception ←

6. Sombres expériences.

Date de l'event: 15/04/2016 nuit (in rp)

VS

Détail du combat:

Absol n'attaque pas sur ce tour.
Démolosse lance Machouille sur Porygon-Z: - 89 PV!

Démolosse ne gagne pas d'expérience (niveau trop élevé)
Absol gagne 1 exp et monte au niveau 17!

Absol:

Vous gagnez tout deux 400 pkd

________________________________________

Vous avez décidé de tenter le tout pour le tout en vous attaquant au scientifique de garde avant d’appeler Mortimer. Vos Pokémons ont vite fait de neutraliser les siens et le bruit du combat ne semble avoir perturbé personne. Ou alors la salle est complètement insonorisée, ce qui est le plus probable après réflexions. Vous-êtes tout deux salement amochés par les coups subits dans le couloir mais trouvez en vous la force de continuer, comme vos Pokémon.

Démolosse, votre chien vengeur se débarrasse aisément de son adversaire avant de s’en prendre au scientifique lui-même pour l’assommer. Il ne vous a pas spécialement consulté, mais un coup d’œil sur les cages lui a permit de comprendre l’enjeu de la situation. L’homme à lunette s’écroule lamentablement sur son bureau, renversant sa tasse de café qui se brise par terre.

Il va être l’heure de libérer les Pokémons. Vous prenez votre émetteur afin d’avertir Mortimer et ses hommes que vous avez trouvé le laboratoire. Il vous demande de vous cacher pendant les trois prochaines minutes et vous trouvez facilement refuge derrière un bureau avec votre coéquipière. L’attente n’est pas longue car vous entendez l’alarme du bâtiment retentir dans tout le bâtiment, le laboratoire y comprit. Dans le couloir, vous pouvez voir des agents courir, surement en direction des escaliers. Les policiers ont probablement ouverts le feu à l’extérieur, attirant les rockets dehors. Personne ne prête attention au labo, vu qu’il est censé être surveillé et que le binoclard est toujours à son bureau, bien qu’inconscient.

Une fois que le couloir semble désert, vous sortez de votre cachette et vous dirigez vers les cages. Les fermetures sont magnétiques, mais Archibald trouve la possibilité de les déverrouiller depuis l’ordinateur. Les Pokémon semblent tous en bon état, même si certain portent des garrots pour les prises de sang régulières. Eva détache avec soin le Linéon sur la table alors que vous vous dirigez vers une porte où il est écrit « accès interdit ». Interdit pour qui ? Certainement pas pour vous! Alors que le labo se retrouve envahi littéralement de Pokémon, vous entrez dans une pièce plus petite et plus sombre, seul.

Qui dit plus petit ne dit pas étroit, la pièce fait juste la moitié de celle d’avant ce qui laisse un bel espace. Au centre du carré, une étrange machine retient un Mewtow, qui semble flotter dans les airs, retenus par des chaînes et des tuyaux médicaux. Il est endormi visiblement. Que diable fait ce Pokémon ici ? Sur les tables, vous trouvez des dossiers en rapport avec la génétique. Mais ce n’est pas le dernier élément qui attire votre attention ici. La pièce est remplie de … arf c’est quoi le mot, cuve de stase ? Oui, on peut surement dire ça en voyant ces bocaux géants où flottent des Pokémons (tous shitai) endormis dans un liquide orangé. Avertissant Mortimer, qui a bien du mal à vous répondre avec le bruit dehors, le champion vous ordonne de laisser les Shitai là et de quitter immédiatement le laboratoire avec les Pokémons libérés. Votre mission est accomplie, inutile de prendre plus de risques. Une explication viendra peut-être plus tard sur cette nouvelle magouille, mais sauver les Pokémon reste votre priorité.

Alors que vous jetez un dernier coup d’œil à celle salle des horreurs, vous entendez un coup de feu, puis un autre, juste derrière la porte que vous avez franchit, autrement dit : dans le laboratoire. Votre sang se glace peut-être sous l’effet de l’intuition ou de l’angoisse. Retournant dans le laboratoire, vous découvrez un agent Rocket, ou plutôt une, cheveux rouges et longs, l’arme à la main. Eva est au sol et vous ne réalisez pas de suite ce qui se passe. Heureusement votre Pokémon est plus réactif et neutralise l’agent, bientôt aidé de trois autres Pokémon anciennement prisonniers et de Démolosse qu'on ne retient plus. Autant dire que ces derniers ne font aucuns cadeaux à l’agent qu’ils laissent pour mort sans le moindre scrupules.

Vous approchant d’Eva, vous découvrez qu’elle s’est prit une balle dans le thorax, arrêtée par le gilet. Elle est saine et sauve grâce à cette protection mais l'impact l'a projeté en arrière, la sonnant quelque peu. Mais pas le temps pour les rêveries ...
Un Raichu attire votre attention car il vient d’ouvrir la porte du labo et les Pokémon commencent à s’enfuir, direction la sortie. Vous allez devoir les couvrir, ils ont encore besoin de vous !

A regret, vous abandonnez les shitai du labo à leurs sorts et suivez les Pokémon dans le dédale de couloirs. Ils n’ont aucun mal à se frayer un passage jusqu’aux escaliers et défoncent tout sur leur passage, tel un troupeau de Tauros. Depuis la porte d’entrée, vous voyez le déluge de feu à l’extérieur et préférez faire passer les Pokémon par derrière, là où vous êtes entrés. Les Pokémons vous font confiance et se laisse guider jusqu’à l’extérieur où les attendent quelques agents de police. Certains Pokémons, effrayés, prennent la fuite dans la forêt (dont Mew), mais la majorité reste avec vous. Un agent vous informe que la situation est sous contrôle et qu’ils vont entrer à leur tour dans le bâtiment pour faire le « ménage » si jamais il reste des agents. En attendant, il faut mettre les Pokémons à l’abris dans les fourgonnettes de police et ça c’est votre travail à vous. La nuit n'est pas finie, vous allez devoir prendre sur vous.

Note pour vous aider:

CODAGE PAR PUPPY SUR LG

**Abby Johnson** Mer 15 Juin - 12:14

Event 5: immaculée conception.

Elle voyait désormais son Démolosse sous un nouveau jour : un Pokémon profondément meurtri et prenant sa revanche sur la vie. Sautant sur Porygon il le mordit sans la moindre hésitation, jusqu’à l’inconscience de ce dernier. Le scientifique était désormais sans défense et Démolosse l’observait intensément, son regard brulant d’un sentiment profond et indescriptible. Le cœur d’Eva se serra aussitôt, elle craignait le pire. Pas pour le sbire, lui elle s’en fichait totalement, qu’il crève même ! Non … mais, elle ne voulait pas que Démolosse s’abaisse à ce niveau. Tuer devait être un acte de dernier recours, là Démolosse avait le choix de rester digne. Le sbire n’était pas digne de lui.

- Tu vaux mieux que ça Démolosse. Ne lui donne pas satisfaction.

Démolosse se tourna et croisa le regard de sa dresseuse, y lisant toute l’affection qu’elle lui portait. Elle avait confiance en lui et le laisserait prendre la décision qu’il jugerait le mieux pour lui. Le temps semblait s’être arrêté dans le labo, tous observant Démolosse pour voir ce qu’il allait décider de faire au scientifique. Au vu de la situation, il était le seul à pouvoir juger et décider du sort de cet homme. Le chien rapporta son attention sur son ennemi juré et bondit sur lui, le plaqua contre le bureau et le cognant contre la table. C’était un bon compromis. Il ne l’avait pas tué, juste assommé pour un bon moment.

La tension retomba des épaules de la Ranger, qui s’agenouilla et tendit les bras vers son Pokémon qui vint s’y loger sans hésitation. Eva le serra contre elle, le caressant de sa main droite avant de déposer un doux baiser sur la tête du chien noir.

- Je t’aime.

Des mots simples mais forts, résonnant profondément dans l’esprit et le cœur de Démolosse, qui ferma les yeux pour mieux se blottir contre elle. Eva savait qu’à partir de maintenant il ne serait plus froid, distant et agressif, plus avec elle en tout cas.

- Allez, on a encore du travail, finit les papouilles.

Frictionnant avec affection la tête de son Pokémon, elle se redressa et regarda le boulot qui les attendait. Archibald n’eut pas trop de mal à déverrouiller l’ordinateur pour ouvrir les cages, puis il se dirigea vers une porte au fond afin de voir ce qu’elle renfermait.
Pendant ce temps, la Ranger s’occupa des Pokémon qui sortaient en masse des cages, trop difficile de les compter malheureusement, ils ne tenaient pas en place et elle les comprenait. La jeune femme s’occupa en priorité de ceux qui avaient des garrots pour leur enlever, s’assurant ainsi de leur bonne santé. Ils avaient l’air crevés, mais ça allait quand même. Elle se dirigea ensuite vers la table d’opération et fut rassurée de voir que Linéon respirait toujours. Elle le détacha avec soin et tenta de le réveiller. Malheureusement il était profondément endormi et avait surement reçu un sédatif. Il faudrait le porter.

Alors qu’elle allait le prendre dans ses bras, elle entendit la porte derrière elle s’ouvrit et découvrit avec horreur une sbire rocket, blonde, arme à la main. Sans le moindre mot, la nouvelle venue tira et Eva ressentit une profonde douleur au sternum avant de s’écrouler sur le sol, se cognant la tête et tombant dans les pommes.

Ni une, ni deux, Démolosse et les autres s’élancèrent sur la Sbire, le mordant à divers endroits vitaux et la désarmant sans qu’elle ne puisse répliquer. Démolosse avait la gueule en sang mais ne fut pas celui qui porta le coup fatal malgré sa rage.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle aperçu le visage d’Archibald une fois encore, au dessus du sien. Grimaçant, elle parvint à articuler difficilement.

- Faut pas que ça devienne une habitude.

Se redressant en position assise, son regard descendit sur sa poitrine. La balle avait été arrêtée par le gilet : elle l’avait échappée belle ! Démolosse vint aussitôt prendre de ses nouvelles, les crocs toujours recouverts de sang. D’un coup d’œil, elle jugea que le sbire n’était plus de ce monde et les Pokémons captifs venaient tout juste d’en finir avec la blonde. Ne jugeant pas Démolosse, le comprenant même, Eva le caressa.

- On doit sortir d’ici.

Archibald lui fut d’une grande aide pour se remettre sur pieds. Les Pokémon voulaient sortir et c’était leur devoir à eux, humains, de les aider. Une fois la porte ouverte, ce fut la course jusqu’à l’étage inférieur. Dehors ça semblait être la guerre et le duo préféra faire passer les captifs par derrière.
Eva en oublia la douleur et fut heureuse de voir la police les attendre dehors pour les prendre en charge. Quelques Pokémon parvinrent à prendre la fuite, mais la majorité furent conduits aux fourgonnettes, direction le centre Pokémon. Linéon, qu’elle avait porté jusque là, fut confié à une infirmière en priorité. Elle le quitta d’ailleurs avec un léger pincement au cœur, s’étant attachée à lui.

Une fois le dernier Pokémon « chargé », Eva réalisa qu’elle était extrêmement fatiguée et que tous ses muscles lui faisaient mal. En voiture, elle regagna avec son amoureux le poste de police où ils attendirent sagement le retour de Mortimer. Eva en profita pour y retrouver ses vêtements classiques et se faire examiner par le médecin de l’équipe : tout allait bien mais elle devrait passer une radio le lendemain pour ses côtes. Super …

Eva avait retrouvé en tout cas Mentali et Noctali, alors que Démolosse était resté au centre Pokémon pour des soins jusqu’au lendemain. L’attente fut longue dans le bureau et Eva piqua du nez plus d’une fois. Elle n’avait qu’une hâte : regagner un lit douillé. La tête posée sur l’épaule d’Archibald, elle sursauta lorsque la porte s’ouvrit.

Le débriefing commença et les deux compagnons narrèrent leur parcours dans le laboratoire. Eva fut surprise par la découverte d’Archibald dans la pièce à l’entrée interdite. Un Mewtow et des Pokémon shitai ? … ça lui donnait froid dans le dos. Décidément, la T.R avait le bras bien long.

Invité Mar 21 Juin - 23:59

Immaculée conception

Céladopole - Soir - Kanto

Le Temps est la chose la plus élastique qu'il m'ait été donnée de connaître. Il s'étire ou s'étrécit sans raison, plusieurs fois, tant et si bien que l'on en vient à confondre passé, présent, futur. Mais à voir les gestes se décomposer, autant que les visages et les regards, je comprends que le passé et le futur ne sont que des illusions. Il n'y a que le présent. Car enfin, ne vit-on pas éternellement dans le présent ? Avez-vous déjà vécu le passé ? Ou l'avenir ? Eh bien, si vous êtes honnêtes, vous vous avouerez que non. Jamais. Car... C'est impossible. Quand bien même remonterions-nous le Temps, ce ne serait qu'un nouveau présent et non un passé quelconque.

Je vois Eva se précipiter à l'intérieur. Il me faut un temps infini pour la rejoindre. Un temps qui me paraît infini, qui, en réalité, n'est certainement qu'une poignées de seconde. Seth et Trisme me soutiennent toujours, et grâce à eux, je parviens à donner le change, à faire illusion quelques minutes encore. Mon bras me lance maintenant au moins autant que ma jambe. L'éclairage psychédélique du laboratoire me tourmente les rétines. je m'attends bientôt à voir surgir quelques hallucinations au détour d'un bureau. Dans quel univers étrange avons-nous mis les pieds ? J'ai l'impression de revivre la scène d'un vieux rêve, que j'avais presque fini par oublier. Ai-je réellement rêvé ce moment ? Lorsque nous rêvons, dissociés de notre corps physique, nous voyageons sur des plans que nous pensons imaginaires. Nous y vivons des expériences si éloignées de notre quotidien de créature de chair que nous les pensons - à tort - impossibles. Mais en quoi l'imaginaire est-il irréel ? Si l'univers est un tout - et il l'est, foi d'Alchimiste ! - alors ce qui existe, quelque soit sa nature, est forcément "réel" !

Je redresse la tête : la certitude m'en scie les jambes - hum, vraiment ? J'ai déjà vécu cette scène. Je ne peux plus douter à l'instant où je répète les paroles de l'homme en blouse blanche. Je sais ce qu'il va dire, et il le dit. Tout est déjà joué d'avance. Mon regard s'agrandit. Je toise le dos d'Eva. La suite...
Le Démolosse et sa vengeance. Quand bien même aurais-je voulu intervenir, je ne l'aurais pas fait. Car je ne devais pas le faire, et personne ne devait s'interposer entre la victime et son bourreau. La haine suitait du chien noir, comme elle avait un jour suinté de celui qui lui faisait face. Comme elle avait un jour suinté de ma propre face. Comme je te comprends, toi qui venait ici en simple défenseur, et se retrouve au milieu de la tourmente. Va, et prend ton dû. Nous ne te l'enlèverons pas.

Seth l'a compris avant moi. Il s’assoit à mes côtés et n'intervient pas.

C'est sa vengeance. Pas la nôtre.

Trisme, étranger, regarde le combat sans tout à fait le comprendre, et s'en remet à notre inaction : si nous n'agissons pas, pense-t-il sûrement, c'est qu'il y a une raison. Nous sommes tels trois spectateurs hors de l'espace-temps, face à une crise de premier ordre. Notre détachement pourrait être mal pris. Mais nous n'y pouvons rien : cela doit se faire ainsi, et mon impression se renforce chaque seconde. J'aurais voulu changé cela, et pourtant, je le sais : j'ai déjà échoué. J'ai dû essayer nombre de fois. Et le recommencement est la preuve de mon échec. Un goût métallique m'envahit la bouche. Je comprends alors que je me suis mordu la joue. Ce parfum âcre n'est rien d'autre que celui de mon sang.

La Haine et l'Amour. Deux faces d'une même pièce. Deux extrêmes d'une seule et unique chose : le Lien. Le Lien, ici celui d'un Pokémon et de sa sauveuse.

"Je t'aime. "

Je souris malgré moi. Un sourire triste, dénué de cynisme. Juste mélancolique. Pourquoi suis-je ici, en ce monde ? Pour voir ma propre pièce de théâtre, ou celle des autres ? Je suis un étranger. Un somnambule qui ne fait que passer.

BLAM.

Les regards se tournent. Pas moi. Je ferme les yeux. Je sais. La première balle va ricocher. LA deuxième la laissera assommée. La troisième ne m'est pas destinée, mais va finir dans mon bras. Peu importe : un peu plus ou un peu moins, il est déjà cassé. Je n'ai pas le temps, de toute façon. Pas le temps, pas le temps...

Trisme pousse un hurlement de rage, un de ces cris que seule l'ire la plus pure puisse générer dans les tripes d'un être pourtant sage. Le poing de l'immense Braségali fuse sur le Rocket, bardé de flammes orangées. Le coup, d'une puissance terrible, fracasse le plastron du sbire qui lui fait face avec un bruit atroce. La confusion est totale, les Pokémon chargent ceux qui tentent de s'en prendre à nous. Seth taillade un visage qui ne s'en remettra probablement jamais. Trisme inonde la pièce de flammes, dont la chaleur me fait rougir les pommettes. Le chaos doit bien ressembler à cela. Laissant mon bras inutile pendre le long de mon corps, ma superbe tenue maintenant trempée de rouge, je soutiens l'élue de mon cœur, sachant par son souffle que la vie ne la quittera pas aujourd'hui.

La scène se répète : et je replonge dans ses yeux, y puisant toute la force nécessaire pour en finir.

" Faut pas que ça devienne une habitude. "

Si tu savais combien cela l'est Eva. Combien de fois j'ai essayé que cela ne finisse pas comme cela. Mais je souris. Le silence est d'Or. L'or des philosophes. Le retour en surface n'est plus qu'un mirage. Une chevauchée infernale où les Pokémons en cavales se mêlent aux sbires, aux policiers, aux bruits, aux couleurs... Une bataille ? Un massacre ? Non, une délivrance. Je n'arrive plus à suivre le cours des évènements : je suis ailleurs. A des milliers d'années lumières de là. Où exactement ? Je ne saurais le dire. Ailleurs, simplement. Loin d'ici.

Je sens les bras d'Eva. J'entends des mots, des dizaines de voix, je n'en écoute aucune. Je me contente de suivre, tel un automate. Eva me guide, mes Pokémons me soutiennent. Mais Archibald, lui, est loin. Si bien que je ne reviens que lorsque le silence se fait de nouveau dans le bureau. Qu'a-t-on dit déjà ? Les Pokémon sauvés ? La Team Rocket ? Oh, qu'est-ce que tout cela peut-il faire ? J'ai échoué. Je le sais jusque dans mes tripes, et cela me désole. Où me suis-je trompé ? Qu'ai-je raté, omis, négligé ? Je l'ignore et cela m'assombrit.
Je souris à Eva. Mais mes yeux pleurent en silence. La Vie a été bafouée une fois de plus. L'ordre des choses, entre des mains inconscientes et folles, devient une menace si terrible que je n'ose même plus y songer. L'Humanité ? Mérite-t-elle seulement ce titre. Les minutes passent, deviennent des heures, et je prolonge cet état de transe, laissant mes pensées au secret de mon crâne, pour le bien de tous. Ils sont heureux de nous revoir en vie. Ne les décevons pas. Alors nous faisons notre rapport, en bon petits soldats que nous sommes. Mortimer n'est-il pas le leader, celui qui rassemble ? S'il lui faut un récit, soit, il l'aura. Je le lui avais promis.

Oui, la base n'était qu'une mascarade cachant un laboratoire. Oui, nous avons relâché les Pokémon prisonniers. Eux seuls savent quels tourments leur ont été infligés dans ce lieu empestant la mort et la souffrance. Ils sont des dizaines, de toutes espèces, de toutes tailles. Beaucoup d'entre eux devront être soignés avec grande attention.Oui, les sbires étaient nombreux, et armés. Je pense que ma camarade en témoignera volontiers, ainsi que mon bras que voici. Oui, il y avait un Mew. Je le confirme : je l'ai vu. Je l'ai reconnu. Les Mew sont une espèce réputée éteinte depuis des millénaires. Elle aurait été la première forme de vie Pokémon sur notre Planète. Vrai ? Faux ? Impossible à dire. Se sont-il servi de lui ? Eva soutient que oui : le Mewtwo retrouvé dans la pièce du fond en est la preuve. Je ne cherche pas à la contredire, j'acquiesce à ses dires et me tait pour le restant de la soirée, épuisé.

Oui, nous sommes bien amochés. Des soins ? Si vous souhaitez nous voir vivre plus longtemps, certainement. Du repos ? Ah, je n'aurais pas dit mieux.

Que penser ? Que faire ? Je ne sais plus. Ou plutôt si, je ne le sais que trop bien : j'ai replongé si loin en arrière - ou si loin en avant - que ma compréhension a dépassé de loin la simple mission que je m'étais donné en venant ici.

Ai-je finalement outrepasser mes propres barrières ? Je ne pensais pas que cela arriverait. Rends-toi à l'évidence, Archibald. Tu t'attaques à plus fort que toi. Ces êtres jouent avec la Vie et la Mort comme des enfants jouent à la dinette. Le pire ? Ils le savent. Et en rient...

Mes yeux ne se ferment pas. Mon corps est fourbu, laminé, chaque centimètre carré de muscle est mâché. Je ne suis pas fait pour ce genre d'actions. Trop de temps a passé depuis ce jour maudit qui m'a ôté mon agilité. Je n'ai plus la force d'être parfaitement bipède. Chaque mouvement de hanche reste une torture, qui me punira indéfiniment d'avoir eu trop confiance en moi.

Je regarde alors le profil d'Eva dans la lumière pale de la pleine lune. Il fait encore nuit noire, dehors. Le jour ne se lèvera pas avant deux ou trois heures. Et je sais que je ne dormirais pas cette nuit. Mes visions me harcèlent, requérant tant de force pour les repousser que j'en viens à grimacer. Fixer le plafond de cette chambre ne suffit plus. Seul ce profil en croissant de marbre blanc m'a retenu jusqu'ici. Le laisser ici me fait horreur. Ce n'est pas moi. Je ne peux pas songer à ce que je fais sans me haïr.

Et pourtant. Il le faut. Trop de mal a été fait. Un coupable peut-il resté aux côtés de celle qui donne son âme pour la vérité ? Non. Je le sais. Je l'ai compris ce soir. Je ne peux plus fuir, me voiler la face. La guerre est déclarée, et elle fera des morts. Pour les Pokémon. Pour notre salut à tous...

Y avais-je songé, ce jour sur la jetée, de l'autre côté de l'océan ? Peut-être. Je lui ai confié la Joie, l'Espoir et la Volonté, autant d'armes indispensables pour ce combat. Mon coeur se meurt sous cette révélation. Je ne veux rien de tout cela. Je n'ai pas menti, non. J'ai pensé chacun de mes gestes, chacune de mes paroles. Mais il est trop tard. Allons, l'horloge tourne. Je tire les draps sans faire bouger ceux qui l'entourent. Ses traits respirent la paix, elle qui a tant souffert ce soir. Elle dort, terrassée par ces heures interminables de lutte. Chacun de ses traits... est la divinité même. Et je pleure en silence.

Mes lèvres frôlent ce cou que j'ai tant de fois embrassé. Elles hésitent, puis, sous le frémissement infime de la peau, se décident à atterrir pour un dernier baiser. A peine délesté de mon veston et de mes chaussures, je ne mets pas longtemps à déserter les lieux comme le dernier des voleurs. Que je sois maudit pour cela !

Je ne regarde pas en arrière : ne dit-on pas que l'on finirait changé en statue de sel pour l'avoir fait ? Cela est vrai, oui. Pour témoin, seul un minuscule morceau de calepin déchiré à la hâte, décoré d'une écriture raide comme la justice :

" Il est des regards qui jamais ne s'oublient, même dans les plus noires ténèbres. "

Mon souffle est lourd, mon pas, tout autant. Ma jambe me refuse le droit de courir pour fuir cette réalité atroce. je ne peux que claudiquer lamentablement à travers la rue. Je sais où je vais. Je sais pourquoi j'y vais. Seth m'accompagne. Plus déterminé que jamais.

Montre-toi. Je suis prêt.

Et dans la nuit, assaillie par l'aube naissante, une silhouette disparaît entre les ombres voraces des immenses immeubles des faubourgs de la brillante Céladopole. Pour ne pas en ressortir.

---

La suite au prochain épisode

• Demande de modération

Don de 3 Super Bonbons à Seth. Don de 3 Super Bonbons à Trisme.

Statistiques:

Statistiques:

**Cooky** Mer 22 Juin - 9:07

→ Event 5: Immaculée conception ←

7. Fin de mission

Date de l'event: 15/04/2016 nuit (in rp)

Un peu avant 4h du matin, Mortimer vous rejoint dans le bureau où l’annonce de la mission avait été faite. Le champion a sa tête des mauvais jours et la fatigue se lit clairement sur son visage plus que sérieux. Suivit d’Arcanin (ayant cette fois un bandage à la patte), Mortimer s’installa non pas en face mais à côté de vous. Il prends le temps d’écouter vos paroles, sachant à quel point parler peu être important dans ce genre de moment. Il est là pour vous écouter et vous soulager de votre peine.

- Tous les Pokémon sont sains et saufs, même si beaucoup sont déshydratés et affamés. Ils sont tous au centre Pokémon pour les 48h à venir, plus pour les plus fragiles. Quant-à ceux en liberté, nous avons lancé des soigneurs à leur recherche, mais je doute que nous les retrouvions, ils sont terrifiés et vont se cacher.

Petit temps de pause, puis il vous fixe droit dans les yeux.

- Après votre départ, tous les agents Rockets ont-étés neutralisés.

Mortimer se garde bien de dire s’ils sont en prison ou simplement morts.

- Le bâtiment a été fouillé de fond en comble une fois les Pokémon à l’abri et nous avons découvert la pièce dont vous nous avez parlé. Le Mewtow a été emmené dans un centre de soin spécialisé, loin de Céladopole, où il sera soigné avant d’être relâché. Là-dessus, vous avez ma parole.
Quant-aux Pokémon en stase … je ne sais pas ce que manigance la Team Rocket mais ça n’annonce rien de bon. Ces Pokémons semblent être des clones d’après nos spécialistes mais les recherches doivent êtres approfondis. D’après les premières notes que nous avons récupérées, les scientifiques voulaient cloner des Pokémon pour augmenter le nombre de ressource disponible pour l’armée de Shitai. Cela n’est qu’une théorie pour l’instant et il faudra sans doute plusieurs semaines de travail pour nos chercheurs afin d’en savoir plus. Les clones sont vivants, mais j’ai peu d’espoir quant-à leur longévité, ce n’est pas un domaine que nous « humains » nous maîtrisons. Au fond ce détail ne devait pas avoir d’important pour les agents vu qu’ils comptaient les tuer avant d’injecter le sérum. Nous ferons au mieux pour prendre soin d’eux pour le temps qui leur reste, aussi court ou long soit-il.
Pour ceux déjà Shitai, ils seront conduis dans la zone sécurisée et secrète ou nous les gardons jusqu'à obtention du vaccin.

Un nouveau craquement de la nuque et un coup d’œil à l’horloge.

- Vous avez méritez un bon repos. Je ne vous remercierais jamais assez de votre aide. Soyez assuré que nous n’oublierons pas votre action. Les Pokémon vous doivent la vie. Ce qui me fait pensé … l’infirmière en chef du centre, dont le nom m’échappe là tout de suite, m’a demandé de vous dire de passer la voir demain lorsque vous serez réveillés. Ne me demandez pas pourquoi, je l’ignore.

Il se lève et pose une main sur votre épaule, à chacun.

- Si vous avez besoin de parler, une cellule psychologique a été mise en place au poste, n’hésitez pas. Reposez vous maintenant.

Mortimer quitte le bureau, suivit de son Pokémon, vous laissant seuls et épuisés.

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Info: Vous pouvez demandez le Pokémon de votre choix (non évolué, non fossile, non légendaire). Il sera du niveau du meilleur Pokémon de votre équipe (remis par l'infimière, il s'agira d'un des Pokémon prisonnier, voulant rester avec vous).
Vous recevez 5 super bonbon + 1.000 pkd.

CODAGE PAR PUPPY SUR LG

**Abby Johnson** Mer 22 Juin - 10:53

Event 5: immaculée conception.

L’air frais dehors fit beaucoup de bien à la brune, lui permettant de retrouver ses esprits mais surtout de se vider un peu la tête. Elle était étrangement silencieuse depuis le briefing. A mettre sur le compte de la fatigue peut-être, mais en réalité les atrocités des expériences au laboratoire la tourmentait encore. Certaines images ne peuvent jamais s’effacer de votre mémoire. Tout se bousculait dans la tête d’Eva, lui donnant presque la nausée subitement. Un effet secondaire de la pression accumulée probablement.

La Ranger réalisait qu’une fois de plus, elle avait failli y passer, comme à Parmanie quelques mois auparavant. On lui avait tiré dessus. Ce n’était pas la première fois et malheureusement pas la dernière au vu de son métier. Son gilet lui avait sauvé la vie mais l’image du pistolet braquée sur elle la tourmentait encore. Par contre, elle était bien décidée à ne pas se laisser envahir par la peur comme ça avait été le cas après le massacre du parc Safari. Pas deux fois. Aujourd’hui, elle était plus forte et surtout elle n’était plus seule. Ses Pokémon étaient impliqués à 200% dans son combat contre le crime et l’amour d’Archibald lui donnait une raison supplémentaire de rester en vie.

Archibald … lui non plus n’avait pas été ménagé durant la mission, ses blessures le prouvaient. Mais ils étaient tous les deux vivants et c’était cela le plus important. IL était en vie et cela ne pouvait que réjouir sa dulcinée qui s’était fait tant de mauvais sang pour lui. Il était si fort contrairement aux apparences. Il était l’épaule sur laquelle elle pouvait se reposer, celui qui lui donnait de la force et de l’espoir au quotidien. L’amour qu’elle lui portait était indescriptible, infini et profond. Le genre de puissance qui fait basculer un destin. Son charme n’avait pas d’égal, lui qui semblait dominer le monde sur son piédestal, sa vision du monde si atypique et bouleversante. Il marchait à ses côtés, si proche et toujours si inaccessible. Ils avaient vécus des moments intenses tous les deux, ne faisant qu’un. Et pourtant … il gardait cette facette de mystère. Si près, mais si loin … Il était Archibald Lannysser.

C’est exténuée qu’elle regagna en sa compagnie la chambre d’hôtel. Une rapide douche pour tenter de se laver de ce sentiment de culpabilité vis-à-vis des shitai, puis direction le lit. Il était comme un nuage blanc sous son corps éreinté. Les draps se voulaient soie, les mains de son amour comme une caresse, une promesse de lendemains plus heureux. Collée contre son bien aimé, Eva ne prit pas de temps à s’endormir, se sentant en sécurité près de lui. Elle n’eut aucune idée des songes qui le torturèrent cette nuit là, il n’en avait rien montré à sa belle. Il était toujours si étrange et énigmatique, qu’on pouvait rarement en déduire quelque chose et Eva s’était accommodée de cela. Jusqu’au petit matin, la jeune femme dormit d’un sommeil profond et sans rêves.

Vers 9h15, sa main balaya l’autre côté du lit et l’absence d’Archibald lui fit ouvrit les yeux difficilement. Sa place était vide, l’oreiller encore marqué de son emprunte, de son odeur avant le début de la mission.

- Archibald ?

Aucune réponse. Etait-il à la salle de bain ? Se redressant dans le lit, son regard se dirigea vers la salle d’eau dont la porte était ouverte, mais rien, pas même le bruit de l’eau qui coule. Ses affaires n’étaient plus là, tout comme lui d’ailleurs. Noctali et Mentali se réveillèrent et ne semblèrent pas plus informés que leur dresseuse. Se levant et s’habillant en vitesse, elle découvrit enfin le mot qu’il lui avait laissé sur la table. Eva fronça les sourcils. C’était lui tout craché ça, bref ça voulait tout et rien dire comme message.

- Pourquoi vous ne pouvez pas êtes plus clair bordel …

Tout ce qu’elle retenait, c’était qu’il était parti, comme un voleur, sans une explication, sans un « au revoir ». Elle était en colère contre lui en cet instant, ce comportement ne lui ressemblait tellement pas, lui d’habitude si prévenant à son égard et attentionné. Comment le joindre, ou le retrouver maintenant ? Eva chiffonna le papier, contrariée. Elle ignorait ce qu’il avait en tête, mais ça ne lui annonçait rien de bon. Il fallait qu’elle le retrouve, pour lui demander des explications quant à tout cela. Mais en attendant, ses Pokémon aussi avaient besoin d’elle, dont Démolosse qui devait l’attendre sagement au centre Pokémon. Et puis ça, c’était sans compter le message énigmatique de l’infirmière quant-aux Pokémon captifs. Cette affaire là aussi était à éclaircir. D’un pas décidé, Eva quitta la chambre avec ses deux félins, en quête de nouvelles aventures et d’un amour perdu.

Modération: Demande d'Evoli niveau 57.

**Cooky** Mer 22 Juin - 11:08

Vous obtenez Evoli!

Event 5: Immaculée conception Miniat_pkmn_133_pdm2

Evoli:

Dopage en cours, merci de retirer les objets.
Absol mange 3 super bonbons et monte au niveau 20!

Absol:

Brasegali mange 3 super bonbon et monte au niveau 13!

Brasegali:

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Event 5: Immaculée conception

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