(Event) Rencontre fortuite (feat Soka)
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Re: (Event) Rencontre fortuite (feat Soka)
Surveillance d'Eva Mayers
Ah les humains et leurs fêtes. Je n'ai jamais réussi à vraiment comprendre ce besoin de se réunir en un nombre si grand qu'il n'est plus possible de marcher sans prendre le risque de se faire marcher dessus. Certes je suis grand pour un Lougaroc mais dans ce genre de fête les humains regardent autours d'eux et ne font pas attention aux pokémon... Qui sont censés être dans leur pokébal. Ça aussi je n'arriverais jamais à comprendre : comment un pokémon peut accepter de rester enfermé pendant des heures dans cet endroit affreux ?
Autant j'aime bien les soirées et les bars. On rigole bien, on boit bien et il y a toujours des filles pour faire des câlins... Et parfois des femelles sympas. Un coin tranquille dans la ruelle derrière le bar est souvent facile à trouver, juste derrière les poubelles... Bon ce n'est pas très glamour mais pour des pokémon cela suffit la plupart du temps. Bref dans les bars il y a de la boisson et avec un peu de négociation je réussi à obtenir de l'alcool.
Mais là... Je ne serais jamais venu de moi même à ce genre de fête, jamais. Il n'y a rien d'intéressant à mes yeux, rien. Lina colle aux baskets de Wallace, j'ai repéré l'odeur de Pastel qui doit certainement s'être installé dans un coin en hauteur. Kernavet et le caporal sont au cœur de la fête et surveillent de près la cible, je n'avais donc plus rien à faire dans cette fête. Du moins ma présence n'y était pas obligatoire alors je suis tout simplement parti au calme... Et même là il n'y a pas moyen d'y être : un jeune mâle humain est arrivé. Caché dans un buisson, j'attendais qu'il s'en aille mais il fit précisément la boulette que font tous les humains : pas attention aux pokémon sauvages. Ils oublient qu'en dehors de leur ville ils ne sont plus chez eux, ils pensent que le monde entier leur appartient. Je soupirais silencieusement : je n'allais pas pouvoir rester tranquille...
Ce qui devait arriver arriva : un gros Piafabec s'élança soudain en hurlant sur l'humain, Bec Vrille en avant, un coup méchant. Mais il y eut tout un coup une explosion de plumes quand je bondis et l'attrapais entre mes mâchoires. Atterrissant souplement, je me tournais vers l'humain. Le corps du Piafabec, si gros qu'il devait être sur le point d'évoluer, était broyé. Du sang coulait de ma gueule. La tête de l'oiseau pendait, bec ouvert et yeux sans vies. Je le crachais avec dégoût.
« J'ai toujours détesté les oiseaux. Il n'y a quasiment rien à manger et les plumes se coincent dans les crocs. »
Je ne lui demandais pas si tout allait bien : je venais de le sauver d'un coup qui l'aurait sans aucun doute envoyer à l'hôpital pour quelques jours. Je savais qu'il allait bien.
Autant j'aime bien les soirées et les bars. On rigole bien, on boit bien et il y a toujours des filles pour faire des câlins... Et parfois des femelles sympas. Un coin tranquille dans la ruelle derrière le bar est souvent facile à trouver, juste derrière les poubelles... Bon ce n'est pas très glamour mais pour des pokémon cela suffit la plupart du temps. Bref dans les bars il y a de la boisson et avec un peu de négociation je réussi à obtenir de l'alcool.
Mais là... Je ne serais jamais venu de moi même à ce genre de fête, jamais. Il n'y a rien d'intéressant à mes yeux, rien. Lina colle aux baskets de Wallace, j'ai repéré l'odeur de Pastel qui doit certainement s'être installé dans un coin en hauteur. Kernavet et le caporal sont au cœur de la fête et surveillent de près la cible, je n'avais donc plus rien à faire dans cette fête. Du moins ma présence n'y était pas obligatoire alors je suis tout simplement parti au calme... Et même là il n'y a pas moyen d'y être : un jeune mâle humain est arrivé. Caché dans un buisson, j'attendais qu'il s'en aille mais il fit précisément la boulette que font tous les humains : pas attention aux pokémon sauvages. Ils oublient qu'en dehors de leur ville ils ne sont plus chez eux, ils pensent que le monde entier leur appartient. Je soupirais silencieusement : je n'allais pas pouvoir rester tranquille...
Ce qui devait arriver arriva : un gros Piafabec s'élança soudain en hurlant sur l'humain, Bec Vrille en avant, un coup méchant. Mais il y eut tout un coup une explosion de plumes quand je bondis et l'attrapais entre mes mâchoires. Atterrissant souplement, je me tournais vers l'humain. Le corps du Piafabec, si gros qu'il devait être sur le point d'évoluer, était broyé. Du sang coulait de ma gueule. La tête de l'oiseau pendait, bec ouvert et yeux sans vies. Je le crachais avec dégoût.
« J'ai toujours détesté les oiseaux. Il n'y a quasiment rien à manger et les plumes se coincent dans les crocs. »
Je ne lui demandais pas si tout allait bien : je venais de le sauver d'un coup qui l'aurait sans aucun doute envoyer à l'hôpital pour quelques jours. Je savais qu'il allait bien.
Re: (Event) Rencontre fortuite (feat Soka)
Surveillance d'Eva Mayers
La plupart des humains sont des êtres délicats. Bien sur qu'il n'a jamais goûté ce genre de denrée : je pari qu'il n'a même jamais tué lui même sa nourriture. Les humains n'ont qu'à aller au supermarché pour trouver ce qui leur faut. Et certains osent même se plaindre quand il n'y a pas assez. Ils vivent dans ce qu'ils appellent l'abondance mais du point de vu d'un pokémon sauvage ils ne sont que des enfants gâtés.
J'étais bien nourris au moment de cette rencontre : je pouvais me permettre de ne pas toucher à ma proie qui de toute façon le sera par quelqu'un d'autre après mon départ. Et naturellement le jeune humain n'avait pas comprit pourquoi le Piafabec avait attaqué. J'indiquais le buisson d'où était sorti l'oiseau d'un geste du museau. Il pu découvrir un nid avec trois œufs.
« Les Piafabec sont souvent agressifs et sans tolérance. Tu étais trop proche du nid, tu n'as pas fait attention. Dans le fond, le Piafabec avait raison... »
Je récupérais le premier œuf. Il craqua avec satisfaction sous mes crocs. Je fis le même sort aux deux autres. Sans aucune pitié, sans me poser un seul instant la question de s'il était possible de sauver l'un des petits ou si l'humain voulait conserver l'un des œufs. Je les dévorais tous les trois.
« Je m'appelle Soka. Tu as une dette envers moi. »
Une scène totalement normal de la vie réelle, une aubaine pour un pokémon sauvage. Mais une scène qui choquait facilement les humains. Vous comprenez : en tant que prédateur je venais de détruire la vie de trois petits avant même leur naissance...
J'étais bien nourris au moment de cette rencontre : je pouvais me permettre de ne pas toucher à ma proie qui de toute façon le sera par quelqu'un d'autre après mon départ. Et naturellement le jeune humain n'avait pas comprit pourquoi le Piafabec avait attaqué. J'indiquais le buisson d'où était sorti l'oiseau d'un geste du museau. Il pu découvrir un nid avec trois œufs.
« Les Piafabec sont souvent agressifs et sans tolérance. Tu étais trop proche du nid, tu n'as pas fait attention. Dans le fond, le Piafabec avait raison... »
Je récupérais le premier œuf. Il craqua avec satisfaction sous mes crocs. Je fis le même sort aux deux autres. Sans aucune pitié, sans me poser un seul instant la question de s'il était possible de sauver l'un des petits ou si l'humain voulait conserver l'un des œufs. Je les dévorais tous les trois.
« Je m'appelle Soka. Tu as une dette envers moi. »
Une scène totalement normal de la vie réelle, une aubaine pour un pokémon sauvage. Mais une scène qui choquait facilement les humains. Vous comprenez : en tant que prédateur je venais de détruire la vie de trois petits avant même leur naissance...
Re: (Event) Rencontre fortuite (feat Soka)
Rencontre avec Scott
Scott ignorait que la nidification des Piafabec avait déjà commencé.. Ah ces humains et leurs petites certitudes. Combien de fois l'un d'entre eux m'avait assuré que ceci n'était pas possible alors que je leur apportait la preuve sous le nez ? Ce jeune humain semblait persuadé d'être le maître du monde semble t-il, de vivre dans son petit monde tout rose : que Piafabec ait prit la décision d'attaquer lui donnait forcément tord. Bon ce n'était rien...
Et puis il se permit de me juger : il douta que le fait de prendre les œufs étaient utile. Donc le fait de manger est inutile ? Je levais un sourcil. Il aurait pu apporter les œufs à un centre pour leur trouver un dresseur oui. Ce que je venais de faire était mal, je n'avais laissé aucune chance à ses pauvres pokémon.
Durant deux ou trois petites secondes je ne réagis pas. Je le regardais sous le coup de la stupéfaction. Puis...
« Pff hahahahahaha ! »
Je lui éclatais de rire au nez. Je pouffais puis j'éclatais. Était-ce une blague ? C'était un rire véritable, hanté par une moquerie pure. Je trouvais son accusation hilarante et je ne fis rien pour le cacher, rien pour retenir mon hilarité.
« Et que vas-tu faire humain ? Tu vas me donner la fessée pour me punir d'avoir osé me nourrir ?... Hahaha. ! … J'ai un scoop pour toi l'humain : ça s'appelle la vie réelle. »
Je lui bondis soudainement dessus pour le faire basculer sur le dos. Je fis en sorte qu'il tombe doucement dans un buisson pour amortir la chute, mais je le fis afin qu'il ressente ma force. Ma gueule, mes crocs encore rouge du sang du Piafabec se trouvèrent à quelques centimètres de son nez.
« Et toi alors, tu crois que c'est bien ce que tu fais ? Priver tes pokémon de leur liberté, de la majeure partie de leur vie en les enfermant dans des pokéball sous prétexte que tu te sens supérieur à eux ? »
J'appuyais un peu plus fort sur son torse. Je ne lui fis aucun mal, aucun. Je me débrouillais pour ne lui infliger aucune douleur.
« Si tu n'es pas prêt à accepter ce genre de spectacle, si tu ne recherches que le tout beau tout gentil, le tout mignon tout sacré, retourne vite dans les jupes de ta maman. Surtout ne t'aventure jamais dans la monde réel. »
Et, presque avec douceur, je me retirais et m'éloignais.
« Tu as une dette envers moi Scott. Envers le colonel Soka Lame-du-loup de la K9. Je saurais te le retrouver et de le rappeler. »
Je lui tournais le dos sans cérémonie et m'en allais. Je ne fis aucun effort pour le semer : il était libre de me suivre... ou de mettre fin ici à notre interaction.
Et puis il se permit de me juger : il douta que le fait de prendre les œufs étaient utile. Donc le fait de manger est inutile ? Je levais un sourcil. Il aurait pu apporter les œufs à un centre pour leur trouver un dresseur oui. Ce que je venais de faire était mal, je n'avais laissé aucune chance à ses pauvres pokémon.
Durant deux ou trois petites secondes je ne réagis pas. Je le regardais sous le coup de la stupéfaction. Puis...
« Pff hahahahahaha ! »
Je lui éclatais de rire au nez. Je pouffais puis j'éclatais. Était-ce une blague ? C'était un rire véritable, hanté par une moquerie pure. Je trouvais son accusation hilarante et je ne fis rien pour le cacher, rien pour retenir mon hilarité.
« Et que vas-tu faire humain ? Tu vas me donner la fessée pour me punir d'avoir osé me nourrir ?... Hahaha. ! … J'ai un scoop pour toi l'humain : ça s'appelle la vie réelle. »
Je lui bondis soudainement dessus pour le faire basculer sur le dos. Je fis en sorte qu'il tombe doucement dans un buisson pour amortir la chute, mais je le fis afin qu'il ressente ma force. Ma gueule, mes crocs encore rouge du sang du Piafabec se trouvèrent à quelques centimètres de son nez.
« Et toi alors, tu crois que c'est bien ce que tu fais ? Priver tes pokémon de leur liberté, de la majeure partie de leur vie en les enfermant dans des pokéball sous prétexte que tu te sens supérieur à eux ? »
J'appuyais un peu plus fort sur son torse. Je ne lui fis aucun mal, aucun. Je me débrouillais pour ne lui infliger aucune douleur.
« Si tu n'es pas prêt à accepter ce genre de spectacle, si tu ne recherches que le tout beau tout gentil, le tout mignon tout sacré, retourne vite dans les jupes de ta maman. Surtout ne t'aventure jamais dans la monde réel. »
Et, presque avec douceur, je me retirais et m'éloignais.
« Tu as une dette envers moi Scott. Envers le colonel Soka Lame-du-loup de la K9. Je saurais te le retrouver et de le rappeler. »
Je lui tournais le dos sans cérémonie et m'en allais. Je ne fis aucun effort pour le semer : il était libre de me suivre... ou de mettre fin ici à notre interaction.
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