Tragédie Familiale.
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Tragédie Familiale.
Invité Mar 3 Sep - 11:40
Le résultat
MAYERS
Eva
Nom
Prénom
Rentrée de Septembre
Le café était plutôt silencieux, chose normale à cette heure matinale. Les gens n’arriveraient pas avant l’heure de l’apéro. Le propriétaire du bar-restaurant avait même l’air étonné de voir des gens à cette heure-ci, surtout Eva et sa mère. Ce n’était pas trop le genre à traîner dans ce genre d’endroit en dehors des heures de repas.
Mya était surement la plus nerveuse des deux, n’arrêtant pas de regarder sa monter et de casser le peu d’ongle qui lui restait.
- Détends-moi maman, ça va bien se passer.
Mya n’avait pas l’air aussi convaincu que sa fille mais ne répondit pas. A vrai dire, la mère de famille commençait sérieusement à être au bout du rouleau. Depuis quelques années sa vie partait en miette. Son mari était mort, elle avait perdu travail et maison au Kantô à cause des Rocket, elle avait eut un cancer … et maintenant elle devait rencontrer la femme avec qui son mari l’avait trompé pendant des années en cachette, jusqu’à avoir un enfant avec cette dernière. Mya se sentait humiliée. Eva lui avait souvent conseillé d’aller voir un thérapeute, mais elle avait refusée, préférant se concentrer sur son nouveau travail à la pension. Travail qu’elle devait à sa fille unique d’ailleurs, c’était humiliant.
La porte restait désespérément close et seul le vent la faisait claquer de temps en temps. Il faut dire qu’il ne faisait ni très beau ni très chaud ce matin là. Le soleil se levait à peine. L’été était officiellement terminé. Il ne serait pas étonnant de voir la pluie tomber au cours de la journée, rien de quoi réchauffer les cœurs hélas.
Eva et Mya commandèrent un autre café pour prendre leur mal en patience. Elle était en retard. Elle ? C’était Irina Rin, l’autre femme de son père. Elle avait appris l’existence des Mayers et les avait ainsi informés de la sienne, et de sa fille.
Finalement, la porte s’ouvrit et cette fois-ci ce ne fut pas le vent. Une femme approchant de la cinquantaine mais faisant extrêmement jeune approcha. Elle était blonde et ressemblait bien à la photo qu’Eva avait trouvée dans les archives nationales. Elle était grande, élancée, elle aurait tout aussi bien pu être mannequin si elle n’avait pas été archéologue comme son père. Irina s’arrêta sur le bas de la porte, observant les deux brunes à la table du fond. Le silence s’installa.
Modération:
Don des 3 méga gemmes à Drattak, Dracaufeu et Démolosse merci.
Le café était plutôt silencieux, chose normale à cette heure matinale. Les gens n’arriveraient pas avant l’heure de l’apéro. Le propriétaire du bar-restaurant avait même l’air étonné de voir des gens à cette heure-ci, surtout Eva et sa mère. Ce n’était pas trop le genre à traîner dans ce genre d’endroit en dehors des heures de repas.
Mya était surement la plus nerveuse des deux, n’arrêtant pas de regarder sa monter et de casser le peu d’ongle qui lui restait.
- Détends-moi maman, ça va bien se passer.
Mya n’avait pas l’air aussi convaincu que sa fille mais ne répondit pas. A vrai dire, la mère de famille commençait sérieusement à être au bout du rouleau. Depuis quelques années sa vie partait en miette. Son mari était mort, elle avait perdu travail et maison au Kantô à cause des Rocket, elle avait eut un cancer … et maintenant elle devait rencontrer la femme avec qui son mari l’avait trompé pendant des années en cachette, jusqu’à avoir un enfant avec cette dernière. Mya se sentait humiliée. Eva lui avait souvent conseillé d’aller voir un thérapeute, mais elle avait refusée, préférant se concentrer sur son nouveau travail à la pension. Travail qu’elle devait à sa fille unique d’ailleurs, c’était humiliant.
La porte restait désespérément close et seul le vent la faisait claquer de temps en temps. Il faut dire qu’il ne faisait ni très beau ni très chaud ce matin là. Le soleil se levait à peine. L’été était officiellement terminé. Il ne serait pas étonnant de voir la pluie tomber au cours de la journée, rien de quoi réchauffer les cœurs hélas.
Eva et Mya commandèrent un autre café pour prendre leur mal en patience. Elle était en retard. Elle ? C’était Irina Rin, l’autre femme de son père. Elle avait appris l’existence des Mayers et les avait ainsi informés de la sienne, et de sa fille.
Finalement, la porte s’ouvrit et cette fois-ci ce ne fut pas le vent. Une femme approchant de la cinquantaine mais faisant extrêmement jeune approcha. Elle était blonde et ressemblait bien à la photo qu’Eva avait trouvée dans les archives nationales. Elle était grande, élancée, elle aurait tout aussi bien pu être mannequin si elle n’avait pas été archéologue comme son père. Irina s’arrêta sur le bas de la porte, observant les deux brunes à la table du fond. Le silence s’installa.
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Région actuelle: Kantô
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Re: Tragédie Familiale.
Invité Sam 7 Sep - 15:31
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MAYERS
Eva
Nom
Prénom
Rentrée de Septembre
Eva s’était arrêtée de respirer et vu la couleur de sa mère, ça ne devait pas être mieux. Son teint avait rarement été aussi pâle, même lors de sa chimiothérapie. La policière se rendit compte que sa mère avait prit de sacrés rides en quelques années, comme si le temps c’était acharné sur elle. Ca ne lui avait jamais sauté aux yeux jusque là, mais là, dans ce moment fatidique, ça la choquait. Sa mère avait vieillie et elle ne s’en était pas rendu compte. Entre le décès de son père, la faillite, le déménagement, le cancer et le reste, il y avait de quoi se faire des cheveux blancs. D’ailleurs elle en avait. Bêtement, Eva se mit à se demander si elle aussi en avait. Parfois on a des pensées stupides.
Irina se décida enfin à avancer vers elles, avec un sourire crispée. Au moins elle était venue. De loin, Eva fit signe au barman d’apporter un troisième café, sans même être certaine que la femme en voudrait. Irina resta debout à côté de la table, l’air gênée et Eva sentit que ça serait à elle de mettre tout le monde dans de bonnes conditions. Se lavant, elle recula la troisième chaise et l’invita à s’asseoir. Le silence reprit de nouveau qu’à ce que Irina se décide enfin à ouvrir la bouche.
- Je ne vous avais pas imaginé comme ça.
Etais-ce réellement si important ? Sans doute Madame Rin avait-elle voulu mettre un visage sur les noms de Mya et Eva Mayers, au moins maintenant c’était chose faite. Pour la mère et la fille, pas de surprise. De part le travail d’enquêtrice de la plus jeune des Mayers, le visage d’Irina était connu depuis le premier jour, tout comme son histoire, du moins celle connue des autorités et civilité.
- C’est gentil à vous d’avoir honoré votre parole et d’avoir fait le voyage.
- Merci à vous de me l’avoir payé.
Ah oui, il y avait cela aussi. Eva avait voulu faire un geste, sans doute par culpabilité, en payant le voyage en bateau de Madame Rin.
Silence de nouveau.
Eva jeta un regard à sa mère, son expression n’avait pas changé. Est-ce qu’elle respirait au moins ou allait-elle s’évanouir dans les secondes à venir ? A moins qu’elle ne saute à la gorge d’Irina pour l’étrangler, là tout de suite c’était difficile à dire. Eva ne pu s’empêcher de penser « Maman, tu ne fais pas d’effort pour m’aider là ». Le regard de la blonde se posa sur Nox qui servit de déviation.
- Il a une drôle de forme votre chat. Je l’avais déjà vu à la télévision, mais en vrai, ça ne fait pas pareil.
Irina avait l’air gentil en tout cas. Elle aurait pu être agressive dès le départ, surtout après ce que Bryan lui avait fait subir. Tout comme à Mya, il lui avait caché sa double vie et l’existence d’un autre enfant. C’était une victime elle aussi. Bryan était mort avec ses secrets il y a de cela trois ans et aujourd’hui tout remontait en surface.
- Oui il n’est pas banal.
Eva soupira, ne sachant pas trop comment aborder les choses et sa mère commençait à l’agacer à rester muette comme une tombe.
- J’imagine que vous avez surement des questions à nous poser et je pense que c’est réciproque. On fera ce que l’on peut pour vous renseigner, pour nous aussi ça a été un choc d’apprendre votre existence ainsi que celle de ma ... comment on dit, demi-sœur ?
Contre toute attente, Irina eut un sourire, discret mais il était là. C’était plutôt encourageant.
- Oui en effet. Ce qui me fait le plus de mal, c’est que Bryan ne vous ait jamais parlé de moi ni de Soya. J’ai appris sa mort au court d’une exposition sur les fossiles marins. Il devait être là et un collègue à lui d’Argenta m’a dit qu’il était mort, mais j’ignore comment. A-t-il souffert ?
Repenser à la mort de son père était éprouvant, d’autant plus qu’Eva avait failli ne pas être là, batifolant dans les îles avec Archibald. Heureusement, elle avait pu rentrer à temps et profiter des derniers jours avec lui.
- J’aimerais vous dire que non, mais ça serait vous mentir. Il a eut un cancer. J’imagine qu’il a du vous le cacher à vous aussi, sinon vous ne me poseriez pas cette question. Nous l’avons appris très tardivement, suite à un malaise qu’il a fait au travail. Son médecin à l’hôpital nous a alors dit la vérité, il était malade depuis plusieurs mois déjà, il se savait condamner.
Irina eut l’air triste, elle retint ses larmes et Eva fit mine de ne pas y prêter attention. Mais c’était faux. Mya ne bougeait toujours pas et sa fille avait juste envie de la secouer à présent. Eva continua donc à sa place en essayant de garder son calme.
- J’imagine que vous avez rencontré mon père au cours d’un de ses voyages pour son travail. Il partait souvent à l’étranger pour des fouilles archéologiques.
Irina se contenta d’approuver en silence. Super … avec deux tombes la conversation ne risquait pas d’aller bien loin. Eva se dit à ce moment là qu’elle avait de la chance d’être policière et d’être habituée à mener un interrogatoire. Car après tout ça en était un, à quelques détails près.
- Et ma demi-sœur, Soya, vous ne lui avez toujours rien dit ? Ca lui fait quel âge maintenant ?
Bien sure, pour avoir enquêté, Eva connaissait déjà la réponse, du moins à la deuxième question. Mais il fallait jouer le jeu et faire tampon.
- 16 ans. Je n’ai pas osé lui dire. Elle n’a plus vu Bryan depuis plus de 5 ans, les dernières années avant sa mort il ne venait quasiment plus nous voir c’est à cause de cela que j’ai voulu vous rencontrer d’ailleurs. Au début, je me disais qu’il travaillait beaucoup, qu’il était souvent en déplacement et que c’était pour ça qu’on ne le voyait pas plus que ça. Mais sur la fin, j’ai eu des doutes et j’ai compris qu’il y avait une autre femme. Je ne m’attendais juste pas à ce que ce soit moi, en réalité l’autre femme. Il vous connaissait bien avant moi, je n’étais une pièce rapportée au final, pour passer le temps.
C’était à Mya cette fois-ci qu’elle parlait et Eva gardait un œil sur sa mère, craignant un peu ses réactions. Mya restait fragile. Son regard était désormais fixé sur Irina, ce qui inquiétait sérieusement sa fille. Finalement, le mode tombe, ça avait du bon aussi.
- Qu’est ce que vous voulez ?
Le ton de Mya était limite agressif et Eva elle-même ne su pas quoi répondre, même si la question ne lui était pas adressée.
Modération:
...
Eva s’était arrêtée de respirer et vu la couleur de sa mère, ça ne devait pas être mieux. Son teint avait rarement été aussi pâle, même lors de sa chimiothérapie. La policière se rendit compte que sa mère avait prit de sacrés rides en quelques années, comme si le temps c’était acharné sur elle. Ca ne lui avait jamais sauté aux yeux jusque là, mais là, dans ce moment fatidique, ça la choquait. Sa mère avait vieillie et elle ne s’en était pas rendu compte. Entre le décès de son père, la faillite, le déménagement, le cancer et le reste, il y avait de quoi se faire des cheveux blancs. D’ailleurs elle en avait. Bêtement, Eva se mit à se demander si elle aussi en avait. Parfois on a des pensées stupides.
Irina se décida enfin à avancer vers elles, avec un sourire crispée. Au moins elle était venue. De loin, Eva fit signe au barman d’apporter un troisième café, sans même être certaine que la femme en voudrait. Irina resta debout à côté de la table, l’air gênée et Eva sentit que ça serait à elle de mettre tout le monde dans de bonnes conditions. Se lavant, elle recula la troisième chaise et l’invita à s’asseoir. Le silence reprit de nouveau qu’à ce que Irina se décide enfin à ouvrir la bouche.
- Je ne vous avais pas imaginé comme ça.
Etais-ce réellement si important ? Sans doute Madame Rin avait-elle voulu mettre un visage sur les noms de Mya et Eva Mayers, au moins maintenant c’était chose faite. Pour la mère et la fille, pas de surprise. De part le travail d’enquêtrice de la plus jeune des Mayers, le visage d’Irina était connu depuis le premier jour, tout comme son histoire, du moins celle connue des autorités et civilité.
- C’est gentil à vous d’avoir honoré votre parole et d’avoir fait le voyage.
- Merci à vous de me l’avoir payé.
Ah oui, il y avait cela aussi. Eva avait voulu faire un geste, sans doute par culpabilité, en payant le voyage en bateau de Madame Rin.
Silence de nouveau.
Eva jeta un regard à sa mère, son expression n’avait pas changé. Est-ce qu’elle respirait au moins ou allait-elle s’évanouir dans les secondes à venir ? A moins qu’elle ne saute à la gorge d’Irina pour l’étrangler, là tout de suite c’était difficile à dire. Eva ne pu s’empêcher de penser « Maman, tu ne fais pas d’effort pour m’aider là ». Le regard de la blonde se posa sur Nox qui servit de déviation.
- Il a une drôle de forme votre chat. Je l’avais déjà vu à la télévision, mais en vrai, ça ne fait pas pareil.
Irina avait l’air gentil en tout cas. Elle aurait pu être agressive dès le départ, surtout après ce que Bryan lui avait fait subir. Tout comme à Mya, il lui avait caché sa double vie et l’existence d’un autre enfant. C’était une victime elle aussi. Bryan était mort avec ses secrets il y a de cela trois ans et aujourd’hui tout remontait en surface.
- Oui il n’est pas banal.
Eva soupira, ne sachant pas trop comment aborder les choses et sa mère commençait à l’agacer à rester muette comme une tombe.
- J’imagine que vous avez surement des questions à nous poser et je pense que c’est réciproque. On fera ce que l’on peut pour vous renseigner, pour nous aussi ça a été un choc d’apprendre votre existence ainsi que celle de ma ... comment on dit, demi-sœur ?
Contre toute attente, Irina eut un sourire, discret mais il était là. C’était plutôt encourageant.
- Oui en effet. Ce qui me fait le plus de mal, c’est que Bryan ne vous ait jamais parlé de moi ni de Soya. J’ai appris sa mort au court d’une exposition sur les fossiles marins. Il devait être là et un collègue à lui d’Argenta m’a dit qu’il était mort, mais j’ignore comment. A-t-il souffert ?
Repenser à la mort de son père était éprouvant, d’autant plus qu’Eva avait failli ne pas être là, batifolant dans les îles avec Archibald. Heureusement, elle avait pu rentrer à temps et profiter des derniers jours avec lui.
- J’aimerais vous dire que non, mais ça serait vous mentir. Il a eut un cancer. J’imagine qu’il a du vous le cacher à vous aussi, sinon vous ne me poseriez pas cette question. Nous l’avons appris très tardivement, suite à un malaise qu’il a fait au travail. Son médecin à l’hôpital nous a alors dit la vérité, il était malade depuis plusieurs mois déjà, il se savait condamner.
Irina eut l’air triste, elle retint ses larmes et Eva fit mine de ne pas y prêter attention. Mais c’était faux. Mya ne bougeait toujours pas et sa fille avait juste envie de la secouer à présent. Eva continua donc à sa place en essayant de garder son calme.
- J’imagine que vous avez rencontré mon père au cours d’un de ses voyages pour son travail. Il partait souvent à l’étranger pour des fouilles archéologiques.
Irina se contenta d’approuver en silence. Super … avec deux tombes la conversation ne risquait pas d’aller bien loin. Eva se dit à ce moment là qu’elle avait de la chance d’être policière et d’être habituée à mener un interrogatoire. Car après tout ça en était un, à quelques détails près.
- Et ma demi-sœur, Soya, vous ne lui avez toujours rien dit ? Ca lui fait quel âge maintenant ?
Bien sure, pour avoir enquêté, Eva connaissait déjà la réponse, du moins à la deuxième question. Mais il fallait jouer le jeu et faire tampon.
- 16 ans. Je n’ai pas osé lui dire. Elle n’a plus vu Bryan depuis plus de 5 ans, les dernières années avant sa mort il ne venait quasiment plus nous voir c’est à cause de cela que j’ai voulu vous rencontrer d’ailleurs. Au début, je me disais qu’il travaillait beaucoup, qu’il était souvent en déplacement et que c’était pour ça qu’on ne le voyait pas plus que ça. Mais sur la fin, j’ai eu des doutes et j’ai compris qu’il y avait une autre femme. Je ne m’attendais juste pas à ce que ce soit moi, en réalité l’autre femme. Il vous connaissait bien avant moi, je n’étais une pièce rapportée au final, pour passer le temps.
C’était à Mya cette fois-ci qu’elle parlait et Eva gardait un œil sur sa mère, craignant un peu ses réactions. Mya restait fragile. Son regard était désormais fixé sur Irina, ce qui inquiétait sérieusement sa fille. Finalement, le mode tombe, ça avait du bon aussi.
- Qu’est ce que vous voulez ?
Le ton de Mya était limite agressif et Eva elle-même ne su pas quoi répondre, même si la question ne lui était pas adressée.
Modération:
...
Invité- Invité
Re: Tragédie Familiale.
Invité Mar 10 Sep - 16:00
Le résultat
MAYERS
Eva
Nom
Prénom
Rentrée de Septembre
- Maman …
Certes, Mya avait de quoi être en colère, mais pas de quoi être aussi agressive. Irina aussi semblât mal à l’aise mais se força à répondre poliment, comme elle l’avait fait depuis le début.
- Rien, rassurez-vous. Au début, j’étais très en colère, contre Bryan, pas contre vous. Mais je me rends compte que je n’aurais jamais les réponses que je désire. Il était le seul à pouvoir le donner.
Le silence fut de retour, beaucoup plus lourd qu’au tout débout. Mya baissa la tête, elle avait l’air de regretter ce qu’elle venait de dire. Finalement, elle reprit la parole, sa voix s’était apaisée.
- Je suis désolé, je n’aurai pas du.
Irina se voulu rassurante, disant que c’était oublié. La rencontre était faite et c’était le principal finalement. Tout le monde pouvait mettre une voix, un visage et une personnalité derrière un nom.
Un petit claquement aigue se fit entendre à la porte et Eva aperçu un Hoothoot à la porte. Le barman alla naturellement lui ouvrit et l’oiseau vint se poser sur la table d’Eva, il avait deux lettres pour elle. C’était bien le moment tiens.
- Veuillez m’excuser.
Eva n’était pas habituée à recevoir du courrier. D’ordinaire on lui téléphonait.
Elle ouvrit néanmoins la première lettre et reconnu aussitôt l’écriture de Mortimer. C’était l’un de ses meilleurs amis et elle connaissait sa griffe.
Eva,
nous aimerions que vous nous rejoigniez à Rosalia. Nous, nos alliés, et des invités, devons discuter de choses importantes. Le rendez-vous aura lieu au même endroit, le 20/09/2019.
Amicalement,
Mortimer.
C’était sans doute au sujet de la mission d’investigation du groupe pour enquêter sur les spectres. Un prochain combat s’annonçait surement mais ça n’avait pas l’air hyper urgent pour le moment, le rendez-vous était fixé dans deux semaines.
Elle ouvrit la seconde et resta sans voix à la lecture de la lettre.
Nous avons le regret et la tristesse de vous inviter à la cérémonie de recueillement et d'hommage adressée à l'agent :
Mc John, Duncan,
décédé dans l'exercice de ses fonctions.
La cérémonie aura lieu à Floraville le 25 septembre 2019. Nous espérons vous accueillir.
Cordialement,
La direction administrative policière de Sinnoh.
Merde alors, Duncan était mort. Cela lui fit évidemment de la peine, elle avait aimé travailler avec lui et son Canarticho. Mais ce qui l’étonnait c’était la mention de « mort dans l’exercice de ses fonctions ». La dernière fois qu’elle l’avait vu, il était avec les Galaxy. Etait-il donc en sous-marin ? Ca expliquerait beaucoup de chose, si tel était le cas il retrouvait son honneur aux yeux de la policière. Peut-être en saurait-elle plus lors de cette cérémonie.
- Ca va ma chérie ?
Eva se rendit compte que sa mère et même Irina l’observaient avec inquiétude. Elle se reprit, pliant les lettres pour les ranger.
- Euh oui.
Au même moment, le téléphone se mit à sonner. Décidément, c’était la journée. A l’autre bout du fil, l’Agent international Grinwald. Il ne prit pas vraiment le temps de prendre de ses nouvelles, l’informant plutôt d’une nouvelle menace.
- On nous alerte de plusieurs cas de disparitions au Kantô. Une dizaine pour le moment, rien d’affolant en soit, mais j’aimerais que tu garde un œil sur l’évolution des statistiques. Si ça augmente, il faudra peut-être envisager de faire un tour là bas.
- Je croyais que l’on restait volontairement à distance des Rocket pour le moment ?
- Normalement oui, mais la situation a l’air d’évoluer. Si c’est le cas, nous interviendront. Tiens-moi informé de ce que tu apprendras.
Les deux femmes comprirent vite que le travail rappelait déjà Eva à ses obligations. Irina les informa qu’elle était contente d’avoir pu les rencontrer, qu’elle ne les ennuierait probablement plus à l’avenir. Bryan était le seul fautif dans cette histoire. Ainsi le trio se sépara poliment. Pas de bise, ou autre affection du genre, juste un au revoir sympathique. Eva et Mya se sentait soulagées que ça soit terminé. Mais la jeune brune repensait encore aux lettres qu’elle avait reçues.
- Je dois retourner au bureau maman, je te vois ce soir.
Elle embrassa sa mère, lui demandant une dernière fois si ça irait.
Modération:
Clos.
- Maman …
Certes, Mya avait de quoi être en colère, mais pas de quoi être aussi agressive. Irina aussi semblât mal à l’aise mais se força à répondre poliment, comme elle l’avait fait depuis le début.
- Rien, rassurez-vous. Au début, j’étais très en colère, contre Bryan, pas contre vous. Mais je me rends compte que je n’aurais jamais les réponses que je désire. Il était le seul à pouvoir le donner.
Le silence fut de retour, beaucoup plus lourd qu’au tout débout. Mya baissa la tête, elle avait l’air de regretter ce qu’elle venait de dire. Finalement, elle reprit la parole, sa voix s’était apaisée.
- Je suis désolé, je n’aurai pas du.
Irina se voulu rassurante, disant que c’était oublié. La rencontre était faite et c’était le principal finalement. Tout le monde pouvait mettre une voix, un visage et une personnalité derrière un nom.
Un petit claquement aigue se fit entendre à la porte et Eva aperçu un Hoothoot à la porte. Le barman alla naturellement lui ouvrit et l’oiseau vint se poser sur la table d’Eva, il avait deux lettres pour elle. C’était bien le moment tiens.
- Veuillez m’excuser.
Eva n’était pas habituée à recevoir du courrier. D’ordinaire on lui téléphonait.
Elle ouvrit néanmoins la première lettre et reconnu aussitôt l’écriture de Mortimer. C’était l’un de ses meilleurs amis et elle connaissait sa griffe.
Eva,
nous aimerions que vous nous rejoigniez à Rosalia. Nous, nos alliés, et des invités, devons discuter de choses importantes. Le rendez-vous aura lieu au même endroit, le 20/09/2019.
Amicalement,
Mortimer.
C’était sans doute au sujet de la mission d’investigation du groupe pour enquêter sur les spectres. Un prochain combat s’annonçait surement mais ça n’avait pas l’air hyper urgent pour le moment, le rendez-vous était fixé dans deux semaines.
Elle ouvrit la seconde et resta sans voix à la lecture de la lettre.
Nous avons le regret et la tristesse de vous inviter à la cérémonie de recueillement et d'hommage adressée à l'agent :
Mc John, Duncan,
décédé dans l'exercice de ses fonctions.
La cérémonie aura lieu à Floraville le 25 septembre 2019. Nous espérons vous accueillir.
Cordialement,
La direction administrative policière de Sinnoh.
Merde alors, Duncan était mort. Cela lui fit évidemment de la peine, elle avait aimé travailler avec lui et son Canarticho. Mais ce qui l’étonnait c’était la mention de « mort dans l’exercice de ses fonctions ». La dernière fois qu’elle l’avait vu, il était avec les Galaxy. Etait-il donc en sous-marin ? Ca expliquerait beaucoup de chose, si tel était le cas il retrouvait son honneur aux yeux de la policière. Peut-être en saurait-elle plus lors de cette cérémonie.
- Ca va ma chérie ?
Eva se rendit compte que sa mère et même Irina l’observaient avec inquiétude. Elle se reprit, pliant les lettres pour les ranger.
- Euh oui.
Au même moment, le téléphone se mit à sonner. Décidément, c’était la journée. A l’autre bout du fil, l’Agent international Grinwald. Il ne prit pas vraiment le temps de prendre de ses nouvelles, l’informant plutôt d’une nouvelle menace.
- On nous alerte de plusieurs cas de disparitions au Kantô. Une dizaine pour le moment, rien d’affolant en soit, mais j’aimerais que tu garde un œil sur l’évolution des statistiques. Si ça augmente, il faudra peut-être envisager de faire un tour là bas.
- Je croyais que l’on restait volontairement à distance des Rocket pour le moment ?
- Normalement oui, mais la situation a l’air d’évoluer. Si c’est le cas, nous interviendront. Tiens-moi informé de ce que tu apprendras.
Les deux femmes comprirent vite que le travail rappelait déjà Eva à ses obligations. Irina les informa qu’elle était contente d’avoir pu les rencontrer, qu’elle ne les ennuierait probablement plus à l’avenir. Bryan était le seul fautif dans cette histoire. Ainsi le trio se sépara poliment. Pas de bise, ou autre affection du genre, juste un au revoir sympathique. Eva et Mya se sentait soulagées que ça soit terminé. Mais la jeune brune repensait encore aux lettres qu’elle avait reçues.
- Je dois retourner au bureau maman, je te vois ce soir.
Elle embrassa sa mère, lui demandant une dernière fois si ça irait.
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Invité- Invité
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